Projet d’attaque contre Macron : une ex-suspecte affirme avoir été piégée

Des six personnes arrêtées, mardi, pour complot présumé visant à attaquer le président Emmanuel Macron au cours des cérémonies commémoratives de la Première Guerre mondiale, deux ont été reconnus, contrairement aux autres, n’ayant aucun liant avec l’extrême droite française.Françoise, la seule femme du groupe, l’a échappé belle. Arrêtée mardi pour complot d’attaque terroriste visant la personne du Président de la République, Françoise a eu son salut dans sa non appartenance à un quelconque mouvement d’extrême droite ; « Je ne suis pas extrémiste, je ne suis pas de l’ultra droite » déclarait t-elle au micro d’un média français qui l’a contacté par téléphone. Il a quand même fallu plus de trois jours aux éléments de la DGSI pour ajouter foi à ses propos.

Tant il est vrai que la relation la liant à Jean-pierre B, cerveau présumé du complot d’attentat est ambiguë, leurs fréquentes et régulières conversations sur internet et le fait qu’il se soient vus « deux fois lors d’une manif’ à Grenoble » n’étaient pas surtout pour lui rendre service.

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Mais déclare t-elle « Je me suis faite piéger. Je n’y suis absolument pour rien » arguant que même si elle trouvait Jean-pierre B, « sympa », elle n’aurait jamais imaginé de sa part un tel radicalisme, « C’est très grave. On n’est pas obligé d’aller tuer une personne, ni Macron ni qui que ce soit, parce qu’on n’est pas d’accord avec ses opinions et ses faits et gestes. C’est inconcevable ».

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