Soins aux enfants : Les pédiatres d’Afrique francophone en congrès au Bénin

Les pédiatres des pays de l’Afrique francophone sont en congrès de quatre jours depuis hier, mardi 27 novembre 2018 au Bénin. C’est dans le but de trouver les meilleures stratégies communes pour la protection sanitaire des enfants et la réduction considérable du taux de décès des nouveaux nés et d’enfants de moins de 5 ans sur le continent. « Les soins à l’enfant africain dans la perspective des Objectifs du développement durable (ODD) ». C’est le thème de cette rencontre scientifique de haut niveau qui se déroule dans la commune d’Abomey-Calavi au Bénin. Il s’agit du 8ème congrès de  l’Association des pédiatres de l’Afrique noire francophone (APANF) et le 4ème de la Société béninoise de pédiatre (SOBEPED).

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Selon les propos du président du comité d’organisation, Dr Adélou kakpossi, ce congrès conjoint des deux structures se justifie par le nombre élevé de décès d’enfants de moins de 5 ans. « Des décès dans une large mesure évitables, donc inacceptables », indique-t-il. « Les causes directs de ces décès sont connus et évitables » renchérit le ministre béninois de la santé, Benjamin Hounkpatin.  Cela pose le problème de la disponibilité des soins de qualité en Afrique, aux dires de Dr Adélou kakpossi.

Réflexion sur la santé de l’enfant en Afrique

Après l’échec sur le continent au sujet des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) en 2015, Il s’agit alors pour ces pédiatres, de déployer plus d’effort, investir dans la santé des enfants et travailler à l’atteinte notamment de l’axe 3.2 des ODD. « D’ici à 2030, éliminer les décès évitables de nouveau-nés et d’enfants de moins de 5 ans, tous les pays devant chercher à ramener la mortalité néonatale à 12 pour 1.000 naissances vivantes au plus et la mortalité des enfants de moins de 5 ans à 25 pour 1.000 naissances vivantes au plus ».

Pour ce, « il est urgent de mettre en œuvre des stratégies communes, réalistes et réalisables basées sur des évidences scientifiques » dira le professeur Ousmane N’Diaye, Président de l’APANF. La présente rencontre de Cotonou va permettre à ces pédiatres de réfléchir sur ce qui mine la santé de l’enfant en Afrique pour éclairer et soutenir les décisions pour l’amélioration de la santé en Afrique. C’est une rencontre « pour faire avancer la science de la santé de l’enfant » témoigne le ministre Hounkpatin.

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