Facebook : le fils de Netanyahou banni du réseau social

Yair Netanyahou, fils du chef du Gouvernement israélien aurait vu son accès bloqué par Facebook pour 24 heures en raison d’une de ses publications jugées contraires aux standards de la Communauté par le réseau social. Le fils Netanyahou, selon la presse internationale avait publié sur la plateforme sociale un appel à « venger » deux soldats des forces armées israéliennes mortes au cours d’une attaque « terroriste » ce jeudi au « Carrefour d’Asaf, en Cisjordanie ».  Un appel aussitôt censuré par les règles de diffusion normatives et formelles établies par Facebook et regroupées sous le vocable de ‘’Standards de la Communauté’’

Standards de la Communauté ?

Sur la Plateforme, Facebook explique ; « Nous sommes conscients de l’importance pour Facebook d’offrir un espace incitant les gens à communiquer, et nous prenons très au sérieux notre rôle afin d’écarter les abus de notre service. C’est la raison pour laquelle nous avons développé un ensemble de Standards de la communauté qui expliquent ce qui est autorisé, ou non, sur Facebook. Nos Standards s’appliquent dans le monde entier à tous les types de contenu »

Les standards de la communauté seraient élaborés par une équipe dédiée aux politiques de contenu, composée de nombreux experts dans différents champs : terrorisme, incitation à la haine, protection de l’enfance… Des tiers sont également sollicités pour enrichir le débat et les points de vue. 7 500 personnes travailleraient dans 40 langues différentes pour catégoriser et traiter ces remontées. Cependant le caractère subjectif de certaines censures et la difficulté de comprendre le fonctionnement des catégories laisserait comme un arrière goût de partialité.

Des censures partiales ?

« La Police de la Pensée de Facebook m’a trouvé! Félicitations! » Commentait très sarcastiquement Yair, après sa censure auprès des médias avant d’expliquer que son appel à lui, Yair, à une juste justice était censuré alors qu’on pouvait voir sur la plateforme, des « messages avec des menaces de mort » à son encontre et celle de sa famille, approuvés par les Standards de la Communauté et des pages officielles de groupes, qu’il juge , terroristes tels « le Hamas » ou le « Hezbollah », appelés librement au « meurtre et à l’extermination de Juifs », sans que cela ne soit nullement contraire à « l’étiquette de la liberté d’expression ».