Le député LREM Joachim Son-Forget a de nouveau fait parler de lui. En effet, ce dernier a récemment fait la Une après avoir violemment taclé le président Trump sur Twitter, l’insultant notamment de « gâteux » et même « d’incontinence cérébrale ». Retombé depuis dans l’oubli, ce dernier est finalement réapparu, après s’être moqué d’une députée EELV.
Esther Benbassa répond à Brigitte Macron, Son-Forget lui répond
Ainsi, c’est à l’occasion du soir du réveillon de Noël, le 24 décembre dernier, qu’entre 22h et 23h30, Son-Forget s’est ouvertement moqué d’Esther Benbassa, élue des Verts. En effet, le 22 décembre dernier, celle-ci donnait son avis via les réseaux sociaux, sur un article paru dans une édition du Monde. Au cours de cet article, Brigitte Macron donnait son sentiment quant à la violence des paroles et des slogans des gilets jaunes à son égard. Selon elle, ce sont « les mêmes personnes » qui se seraient moquées d’elle au début de sa relation avec celui qui deviendra le président de la République.
Son-Forget, taxé de sexisme, se défend sur Twitter
Choquée, Esther Benbassa, lui demande alors si la « pauvreté » n’est pas elle aussi, violente. Elle continuera ensuite en estimant que la Première dame représentait à merveille « l’arrogance aux dents blanches des riches et des puissants » face au petit peuple. Un point de vue qui a fait bondir Joachim Son-Forget qui, dès le lendemain s’est attaqué au « pot de maquillage » que la sénatrice se met sur la tête. Selon lui, Benbassa incarne d’ailleurs plus que jamais ce qu’elle tente de caricaturer. Enfin, l’élu estime que la situation a été sortie de son contexte dans le simple but de faire réagir, de provoquer le buzz.
Problème ? Sa sortie elle, n’a pas plu à grand monde. En effet, certains internautes ont estimé que le député avait fait preuve de sexisme en s’attaquant au physique de la députée. Toutefois, celui-ci n’a pas voulu se laisser faire et a décidé de riposter à coups de photos franchement peu avantageuses d’Esther Benbassa, photos sur lesquelles nous pouvons la voir tenant des pancartes, où l’on peut lire « je ne me tairai jamais » ou « plus de cannabis, moins de police !« . Face au tollé, Son-Forget a alors tenu à une nouvelle fois s’expliquer, assurant que parler de maquillage n’avait rien de sexiste, certains hommes s’en mettant également, avant de rappeler que la façon de s’habiller, de se maquiller et de se représenter était un choix « faisant appel au libre-arbitre« .
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