Gilets jaunes : La tension monte à Paris, des centaines de personnes interpellées

Un des porte-parole du mouvement avait appelé ce samedi à prendre l’Elysée. Une situation potentiellement explosive pour les forces de l’ordre qui se sont mobilisés comme pour un état d’urgence implicite.Samedi 01 décembre, la police, en un déploiement de 89 000 sur l’étendue du territoire dont 8 000 pour paris seul est en alerte maximale. Gare Montparnasse, Place de la Concorde, Champs-Élysées, Place de l’Étoile ; aucun coin sensible de la capitale n’a été épargné par le dispositif d’encadrement renforcé et de fouille systématique établi par les forces de l’Ordre.

Rien n’est laissé au hasard et si selon les médias, un gilet jaune était découvert avec un masque à gaz, une fronde ou un quelque objet contondant, il était immédiatement interpellé. Et déjà plus de interpellations à seulement 12 heures soulignait un quotidien français.

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 La participation à un groupement violent

C’est le motif principal d’interpellation ce samedi. Votée depuis 2009, cette loi qui stipule que « Le fait de participer, en connaissance de cause, à un groupement, même formé de façon temporaire, qui poursuit le but, caractérisé par un ou plusieurs faits matériels, de commettre des violences volontaires contre les personnes ou des destructions ou dégradations de biens, est puni de trois ans d’emprisonnement et de 45.000 euros d’amende » connaîtra des records d’instruction.

Cependant , la crainte d’une interpellation ne sera pas suffisante, au vue de l’escalade dans la violence qu’ont montré les manifestants courant cette semaine, pour dissuader d’éventuels heurts et empêcher des dérapages.

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