La récente volte-face du président Emmanuel Macron face à la pression des gilets jaunes commence à livrer ses secrets. Si bien évidemment la pression de la rue était trop grande pour être ignorée, il faut noter que la nature même des mouvements commence à inquiéter le pouvoir français.En annulant carrément la taxe sur les carburants au lieu du moratoire précédemment annoncé par son premier ministre Edouard Philippe, Emmanuel Macron a voulu désarmocer une crise majeure qu’il voyait pointer à l’horizon. Et pour cause, les violentes manifestations du week-end, ont fini par convaincre le président français qu’il n’était pas sur la bonne voie… bien au contraire.
Malgré cette annonce, rien n’est sûr!
Si la pillule est désormais avalée, et le rétropédalage consommé, le président Macron n’est pourtant pas sûr de son coup. Il craint toujours que cela ne suffise pas à apaiser la colère des gilets jaunes; surtout que d’après des sources sécuritaires, de nombreux militants d’extrême droite et d’extrême gauche ont inflitré le mouvement; certains ont même déjà réorienté leur revendication vers la lutte contre l’immigration, ou même le départ pur et simple de Macron. Mais pour l’heure cette tendance reste marginale au sein des gilets jaunes… en tout cas, c’est ce qu’espère l’exécutif.
Les craintes et mesures
Mais en réalité, le président français a une crainte bien contrète :« une très grande violence » avec « un noyau dur de plusieurs milliers de personnes » qui viendraient à Paris « pour casser et pour tuer ». Pour éviter tout débordement, les autorités françaises veulent prendre le maximum de mesures; non seulement sécuritaires, avec par exemple le déploiement de blindés, mais aussi sur le plan politique. Emmanuel a ainsi appelé les responsables politiques à faire comme lui, appeler au calme. Un appel déjà entendu par François Hollande.
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