Depuis quelques jours, la France est secouée par les revendications des gilets jaunes. Le mouvement né suite à l’annonce des taxes sur le carburant prend une toute autre tournure qui inquiète les autorités françaises.Le mouvement des gilets jaunes ne laisse personne indifférent. Si même au sein de la population, les motivations et actions des militants font débat (cf la création du mouvement les foulards rouges), la classe politique française n’est pas épargnée. Bien évidemment, le clivage habituel pouvoir et opposition joue des coudes de chaque côté pour soit tirer avantage pour les seconds, ou soit dénoncer pour les premiers.
Ce samedi, ils ont récidivé. Les gilets jaunes ont investi les champs-élysées semant violence et désolation. En tout plus de 100 interpellations ont eu lieu dans le cadre de l’opération policière. Réagissant à l’occasion d’un point de presse, le premier ministre français, Edouard Philippe s’est dit choqué par les scènes de violence:
« Très tôt ce matin, des individus équipés et déterminés […] ont fait preuve d’une grande violence. Les forces de l’ordre ont fait l’objet d’attaques qu’elles ont qualifiées elles-mêmes d’une violence rarement atteinte. Nous avons procédé, à l’heure à laquelle je parle, à plus de 107 interpellations, ce qui est un nombre considérable » a affirmé le 1er ministre qui a dénoncé le fait qu’un symbole comme l’arc de triomphe ait été tagué.
