Sida : comment l’administration Trump menace la recherche

Le gouvernement Trump a décidé de mettre fin à son contrat le liant à l’Université de San Francisco, concernant la lutte contre le VIH/Sida. La raison ? Les médecins se penchent désormais sur le tissu fœtal, ce qui ne plait pas aux conservateurs.L’administration Trump menace-t-elle les avancées en matière de lutte contre le sida ? En effet la question peut se poser après que cette dernière ait décidé de mettre entre parenthèses la bonne conclusion d’un contrat de plusieurs millions de dollars visant à permettre à la médecine de tester plusieurs nouveaux traitements.

Le gouvernement stoppe sa collaboration avec l’UCSF

La raison ? Ces traitements reposent en fait sur le tissu fœtal. Problème, les Républicains semblent être totalement contre cela. En effet, ces tests sont directement pointés du doigt par les anti-avortements et les ultra-conservateurs du pays. Un point de vue que semble d’ailleurs partager le président américain. De l’autre côté, les médecins eux, sont nombreux à estimer qu’il est obligatoire pour eux de travailler au développement de nouvelles thérapies dans le but de venir en aide aux personnes touchées par le sida, mais également par d’autres maladies, comme Parkinson.

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L’Université de Californie à San Francisco, partenaire plus ou moins officiel du gouvernement dans le cadre du développement de nouvelles thérapies en vue de lutter contre le VIH a ainsi reçu la semaine dernière, une notification leur indiquant que le gouvernement avait décidé de mettre un terme au contrat de sept ans leur permettant de travailler sur le sujet. Une décision qui intervient après des semaines de tractations au cours desquelles les officiels du département de la santé ont écouté des patients, des scientifiques, des personnalités éthiques et morales ou encore de grands leaders d’opinion.

La question se posait déjà en septembre

Au mois de septembre dernier déjà, les membres du bureau de la santé s’étaient déjà posés la question de savoir si oui ou non le gouvernement devait continuer à financer la recherche lorsque celle-ci s’attaquait au tissu fœtal, et ce, pour « des questions évidentes de morales et d’éthiques ». Face à la pression de certains lobby et organisations anti-avortements, l’administration Trump aura donc choisi son camp.

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