La décision de Washington de rapatrier les militaires déployés en Syrie ne sera visiblement pas sans conséquence. En effet, de nombreux experts ont estimé que la situation géopolitique pourrait prendre une tournure inédite à la suite de ce retrait qui rebat les cartes dans la région. Principale crainte ? Une attaque des forces turques contre les Kurdes.
Erdogan obtient le feu vert de Donald Trump
La raison ? Selon certains experts, le président Erdogan aurait acheté du matériel russe anti-aérien avant de se tourner du côté des États-Unis pour dépenser pas moins de 3,5 milliards de dollars en fusées. En contrepartie ? Ce dernier aurait obtenu le feu vert de Donald Trump – via son retrait de la région – afin d’aller combattre ses ennemis Kurdes. Une manière pour les Occidentaux d’abandonner leurs alliés. En effet, si les forces françaises et anglaises ont décidé de rester sur place, ce sont bien les Américains qui fournissaient logistique et renseignement.
Poutine, al-Assad et Daesh sont les grands gagnants de ce retrait
Résultat, en plus de cela, Vladimir Poutine, qui jouait un rôle déjà central dans cette guerre, devient désormais un acteur incontournable du conflit. En effet, les Russes soutiennent Bachar al-Assad qui, de fait, va pouvoir rester au pouvoir. En outre, cela pourrait favoriser le retour de Daesh qui ne s’était pas fait prier pour s’installer sous sa présidence. Une menace qui cette fois-ci touche directement l’Europe, déjà bien visée depuis quelques années par de nombreux attentats. C’est d’ailleurs à ce titre que Jim Matthis, ministre de la Défense sous Donald Trump, a décidé de remettre sa démission. En désaccord profond avec cette stratégie affichée du président, ce dernier a directement accusé Trump de ne pas soutenir.
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