Après les récents tirs israéliens essuyés par la Syrie, Moscou a décidé de monter au créneau, dénonçant une violation grossière de la souveraineté nationale syrienne.Le récent échange de tirs en Israël et la Syrie pourrait finalement avoir bien plus de répercussions que prévu, Moscou étant entré dans la danse. En effet, hier, nous vous annoncions que la Syrie a été frappée par une série de tirs israéliens, missiles envoyés directement depuis l’espace aérien libanais. Face à la menace, Damas a alors déployé son système de défense antiaérien.
Israël, accusé d’avoir tiré sur des cibles pro-iraniennes
Résultat, 3 soldats auraient été blessés tandis qu’un dépôt de munitions aurait été complètement ravagé. Selon le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, les cibles avérées auraient été des entrepôts appartenant au Hezbollah ou aux forces iraniennes, dont Israël tente coûte que coûte de stopper l’influence grandissante dans la région. Problème, cette série de tirs n’a pas du tout plus à Moscou, allié du régime al-Assad et de Téhéran, qui n’a pas hésité à ouvertement critiquer la stratégie de l’Etat hébreu.
Interrogé à ce sujet, le ministère russe des Affaires étrangères n’a ainsi pas hésité à faire part de sa préoccupation concernant ce qui a été comparé à une « violation grossière de la souveraineté de la Syrie ». De son côté, l’armée israélienne a assuré que cette attaque n’était qu’une riposte à un tir de missiles, envoyés depuis le sol syrien. Une prise de décision qui pourrait être amenée à se répéter. En effet, Benjamin Netanyahou a confirmé qu’Israël ne laisserait pas Téhéran s’implanter en Syrie et profiter de l’occasion afin de faire valoir une influence politique de plus en plus vaste dans la région.
Israël et Netanyahou, les grands perdants du retrait américain
Assumant avoir décidé d’actions agressives, Netanyahou a confirmé être déterminé à ne pas laisser faire. Toutefois, ce dernier apparaît de plus en plus seul et affaibli depuis le retrait des troupes américaines de la Syrie. En effet, les Américains servaient de remparts et de gage de sécurité dans la région. Or, leur départ expose désormais l’État hébreu à Moscou, Téhéran et le régime al-Assad, qui apparaissent tous trois comme les grands gagnants de cette récente annonce.
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