Le procès ICC services s’est poursuivi ce matin à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). L’un des avocats de la partie civile Me Alain Orunla a voué aux gémonies la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Il l’accuse d’avoir commis une « faute lourde » dans sa gestion du dossier ICC Services. « Comment cela se fait-il que la Bceao saisie d’un tel dossier caresse Tégbénou et consorts en disant réduisez progressivement les taux mais nous ne pouvons pas vous faire disparaître. C’est une faute lourde M le président » a condamné Me Alain Orunla.
L’Etat béninois est « l’alpha et l’oméga de ce scandale politico-financier
Il fait remarquer que les fonctionnaires de cette banque n’ont pas d’excuses puisqu’ils sont grassement rétribués pour assurer la sécurité des transactions. Signalons que les propos tenus par Me Orunla avait pour objectif de montrer à la Cour le bienfondé de la demande des avocats de la partie civile. Celle de faire comparaître dans le cadre du procès certaines personnes physiques et morales dont la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest et l’Etat Béninois. L’avocat trouve d’ailleurs que l’Etat béninois est « l’alpha et l’oméga de ce scandale politico-financier». Après une suspension, la Cour a accepté la requête des avocats de la partie civile. Elle a ensuite suspendu l’audience qui reprend le jeudi 31 janvier 2019.
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