Affaire Luc Ferry : deux gilets jaunes en garde à vue

La déposition d’une plainte contre Luc Ferry a mal tourné pour deux « gilets jaunes » au poste de Police d’Avignon. La proposition des agents qui demandait aux plaignants de saisir directement le procureur de la République a engendré une bousculade. La dénonciation des récentes déclarations d’un ancien haut responsable du gouvernement français s’est mal terminée pour certains « Gilets jaunes ». Deux d’entre eux se sont retrouvés en garde à vue. En effet, ils étaient venus pour protester et déposer une plainte contre le philosophe, ministre de l’Education nationale du président Jacques Chirac entre 2002 et 2004.

Publicité

Mais la proposition des agents de police d’Avignon relative à une saisie par écrit du procureur de la République n’a pas été du goût des manifestants qui l’ont fait savoir. Aussi, suite à la bousculade qui a suivie à cette proposition, deux d’entre eux ont-ils été placés en garde à vue.

Les propos à polémique…

Lors d’une émission sur la station Radio Classique dans l’émission « Esprits libres », Luc Ferry invitait les Forces de l’Ordre à répondre aux violences des manifestants de ce mouvement, par la violence. « Ces espèces de nervis, ces espèces de salopards d’extrême droite, d’extrême gauche et des quartiers qui viennent taper du policier, ça suffit ! » avait déclaré l’ancien ministre de l’Education. « On est tous contre les violences, mais ce que je ne comprends pas, c’est qu’on ne donne pas les moyens aux policiers de mettre fin à ces violences. C’est insupportable » avait-il martelé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité