Débat national : Emmanuel Macron veut parler immigration

Le président français est préoccupé par la question de l’immigration. Dans sa lettre adressée à ses compatriotes, Emmanuel Macron propose l’instauration des « quotas » d’immigration. Emmanuel Macron relance le débat sur l’immigration. Dans la lettre adressée aux français, le président assure que la France offrira l’asile aux persécutés, ceux qui ont fui les guerres. Mais il faudra étudier le cas des migrants économiques. C’est-à-dire ceux qui quittent leurs pays à « la recherche d’un avenir meilleur ».Il adresse donc cette question à ses compatriotes : « En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? ». Interrogé à propos de cette suggestion d’Emmanuel Macron, le député LREM Aurélien Taché trouve qu’il est normal qu’on évoque le sujet dans une société ou on réfléchit aux enjeux de la citoyenneté. Surtout  si c’est pour avoir une politique migratoire claire. « En revanche, il est étonnant qu’il (le sujet) apparaisse de façon aussi précise sans que le président n’en ait parlé avec sa majorité et alors que ça n’était pas remonté du mouvement des « gilets jaunes » a affirmé l’élu du Val-d’Oise.

« Les boucs émissaires »

Le spécialiste des mouvements migratoires François Germenne aussi, n’est pas contre le débat sur les migrations mais il n’approuve pas le contexte dans lequel on veut le mener. A l’en croire parler de migrations alors qu’on est en pleine crise des gilets jaunes cela sous-entend « qu’elles sont responsables du déclassement dans ces contestataires ce plaignent et cela peut vite déboucher sur la désignation de boucs émissaires » a déclaré le chercheur à l’université de Liège. Quant au choix du parlement pour fixer des quotas d’immigration, le chercheur et coordinateur du projet Migrations en questions Yves Pascouau émet des réserves. « Le Parlement peut être un acteur d’évaluation de la politique migratoire mais je ne suis pas convaincu qu’il soit l’institution la plus adapté pour fixer les besoins de main(d’œuvre ».

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