Gilets jaunes : une mésentente entre les leaders menace le mouvement

Le mouvement des « Gilets jaunes » est confronté à l’épreuve de la division. Après le grand rassemblement du samedi 12 janvier dernier, Priscillia Ludosky et Eric Drouet, deux grandes figures du mouvement ont rompu les liens. Le mouvement des « Gilets jaunes » qui secoue depuis quelques mois la France rencontre peut-être ses premières difficultés. Certains de ses responsables crient déjà leur ras-le-bol face aux attitudes de leurs compagnons de lutte.

C’est le cas de Priscillia Ludosky qui a officialisé et rendu publique ses ressentiments contre Eric Drouet, un autre ténor de ce mouvement. Dans un message qu’elle a publié sur le réseau social Facebook, elle annonce notamment qu’elle ne fonctionne plus désormais avec Eric Drouet. « Je suis enfin libre de pouvoir dire que je ne travaille plus avec Éric Drouet depuis des semaines en raison de son comportement et je compte quand tout sera terminé expliquer tout ce qu’il a pu faire pour nuire au mouvement. » laisse-t-elle lire. Cette décision qui intervient seulement quelques jours après le dernier grand rassemblement du mouvement serait due à des mésententes entre ces deux « personnalités des gilets jaunes ».  Elle et certains de ses soutiens auraient été victimes de « menaces » de la part de leur compagnon.

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« Depuis des semaines (témoignages à l’appui) nous subissons son comportement, nous recevons ses menaces et aujourd’hui je suis personnellement attaquée et ça je ne l’accepte pas » a lâché la jeune dame de 32 ans qui avait initié la pétition à succès « Pour une baisse des prix du carburant ».

Deux figures officielles du mouvement se tournent dos

Dès les premières heures de ce mouvement de contestation, ces deux se sont montrés comme des figures officielles des « Gilets jaunes ». Ils avaient été reçus par François de Rugy, le 27 novembre 2018 au ministère de la Transition écologiques.

En réponse à son désormais ancienne collaboratrice, il estime que tout le monde ne peut être en harmonie. « On ne peut pas tous être forcément d’accord sur tout ce qu’on fait et la façon de le faire » indique-t-il avant de déclarer que la mésentente se situe au niveau de l’utilisation de la page « France en colère ». « Certaines déclarations sont collées à mon nom […] comme la manifestation de Bourges. Manifestation non déclarée que je ne peux pas du tout justifier en mon nom car c’est pas moi qui l’ai faite » déclare-t-il.

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