Après la Céna, la délégation de l’opposition s’est rendue hier mercredi à la Cour constitutionnelle. Elle a partagé ses inquiétudes avec le maître de céans sur certaines dispositions du nouveau code électoral.
Une délégation de l’opposition composée des membres de l’Usl et des Fcbe a rencontré hier mercredi 23 janvier le président de la Cour constitutionnelle au siège de l’institution à Cotonou. Les hôtes de Joseph Djogbénou sont venus avec une liste de questions à lui poser pour en savoir plus sur les règles du jeu électoral et certaines dispositions du nouveau code électoral. « Qu’arrive-t-il si un candidat qui a demandé son quitus fiscal à temps ne l’obtient pas avant le dépôt des dossiers (pour les prochaines législatives) ? Quels sont les documents dont il faut se munir en cas de contestations ou de réclamations des résultats ? En quoi consistent les redressements ou annulation des suffrages ? » a lancé le premier délégué général de l’Usl à l’endroit de Joseph Djogbénou.
Chacun dans son rôle
Le président de la Cour constitutionnelle dit comprendre les craintes et les préoccupations de l’opposition mais les institutions dépassent les personnes. La Cour n’a donc pas pour mission de les convaincre. « Il n’appartient pas à la Cour constitutionnelle de vous convaincre. Il vous appartient de convaincre la Cour en cas de contestation » a déclaré l’ancien garde des sceaux. Il rassure cependant ses vis-à-vis en promettant de tout mettre en oeuvre pour que leurs inquiétudes soient apaisées. Mais chacun devra jouer son rôle a t-il indiqué.
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