La Commission électorale nationale autonome (Céna) a besoin de ressources pour organiser les prochaines élections législatives. Si elles tardent à venir on pourrait se retrouver dans l’impasse assure le président de la commission dans une interview accordée à Océan Fm. Le président de la Céna assure que tout va bien pour l’instant au sein de l’institution qu’il dirige. La commission a saisi le ministère des finances pour qu’il mette à sa disposition des ressources pour démarrer l’organisation des élections. Si ces ressources n’arrivent pas à temps, le processus pourrait entrer dans l’impasse assure-t-il. « A partir de la fin de ce mois le processus (entrera dans l’impasse). il faut bien qu’on puisse disposer des ressources pour entamer le processus de l’organisation des élections. Dans tous les cas, on va peut-être recevoir les dossiers à partir du 20 février 2019. Si on n’a pas les ressources en ce moment-là, il serait difficile d’enclencher le processus » a-t-il prévenu.
Pour l’instant, martèle-t-il, aucun problème ne se pose en matière de mise à disposition de ressources financières. Le président de la Céna a par ailleurs évoqué les contraintes du nouveau code électoral. Selon Emmanuel Tiando, ce texte donne un « surplus de travail » à l’institution qu’il dirige. Elle doit obéir à la règle des 10% en calculant les suffrages que les partis auront à obtenir. Il y a aussi le quitus fiscal dont il faut tenir compte au moment de l’enregistrement des candidatures selon le président de la Céna.
Supposée malversation à la Céna
Emmanuel Tiando s’est également prononcé sur la supposée malversation de plus de 200 millions de FCFA à la Céna. « Nous avons reçu la visite de l’inspection générale qui est venue vérifier le compte de la Céna .Ils nous ont fait une série d’observations auxquelles nous avons répondues. C’est ce que je peux vous donner comme information pour l’instant » a t-il déclaré assurant que son institution n’a rien à se reprocher.
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