Au Bénin, le travail des enfants est un phénomène assez répandu. D’après une étude menée sur le phénomène, 7882 enfants sont précocement mis au travail seulement dans les marchés Ouando à Porto-Novo, Arzèkè à Parakou, et Dantokpa à Cotonou. Une répression ferme démarrera cette année à l’encontre des auteurs et de leurs complices, selon Raymond Zounmatoun, directeur des normes du travail qui avec une équipe du ministère béninois du travail effectue depuis le 20 décembre 2018, une visite de contrôle et d’inspection dans les marchés et ateliers de quelques villes béninoises.
Poursuites et procédures contre les mis en cause
L’année 2019 sera marquée par l’application de la loi, à en croire Raymond Zounmatoun. « A partir de 2019, nous allons devoir faire appliquer la loi. La loi prévoit qu’aucun enfant ne peut entrer dans une activité économique s’il n’est âgé de 14 ans au moins. ( … ) Il y a des sanctions sévères qui sont prévues. Des poursuites et des procédures sont également établies pour être engagées contre les auteurs et même les complices », a laissé entendre le directeur des normes du travail.
La répression : la deuxième phase d’un plan d’action entamée depuis 2014
La phase répressive qui démarrera à partir de cette année constitue la seconde étape d’un plan d’action démarré il y a quelques années. En effet, le Bénin a commencé en 2014, une sensibilisation s’inscrivant dans le cadre de la première génération (2014-2017) du Plan d’action nationale de lutte contre le travail des enfants. La deuxième génération de ce plan d’action démarrera en 2019. Elle couvre la période 2019-2023 et sera consacrée à la phase répressive.
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