L’ultimatum donné par certains sénateurs Américains à Donald Trump pour identifier les auteurs du meurtre du journaliste Saoudien Jamal Khashoggi est arrivé à expiration. Mais le président ne semble pas prêt à donner une suite favorable à la requête lancée le 10 octobre dernier par le groupe hétérogène de sénateurs constitué des républicains et de démocrates. En effet, la loi activée par ces sénateurs donnait un délai de 4 mois à l’actuel locataire de la Maison blanche pour dire au Congrès les responsables et les différentes sanctions qu’il aura prises contre eux. A la veille de cette date butoir fixée à l’administration Trump, la pression est visible tant sur le plan social que politique. Les organisations qui militent en faveur des droits de l’homme et de la liberté de la presse lui demandent de ne pas jeter aux oubliettes ce crime crapuleux dont la responsabilité incomberait au prince Saoudien selon des conclusions de la CIA jusque-là gardées secrètes.
Pression sur Donald Trump
Le communiqué diffusé par une plateforme de six organisations de défense de droits humains et de la liberté de la presse ce jeudi, demande à Donald Trump de mener des actions claires qui militent en faveur de la manifestation de la vérité. A la veille de l’arrivée à expiration de ce délai, Washington et Ryad continuent de se voir pour convenir « de l’importance de voir l’Arabie saoudite poursuivre ses investigations». Mais la classe politique ne semble pas vouloir suivre le clair-obscur de Donald Trump. Même si le gouvernement n’ose pas prendre des mesures radicales contre l’Arabie saoudite contre qui le doigt accusateur est pointé, le Sénat s’emploie à «éviter que le président Trump mette sous le tapis le meurtre de M. Khashoggi» selon le sénateur démocrate Bob Menendez qui martèle que la nature des relations entre les pays sera revue.
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