Les partis Union sociale libérale (USL) et Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) n’ont pas eu gain de cause devant la Cour suprême qu’ils ont saisi pour excès de pouvoir du ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia, dans le traitement de leur dossier de déclaration administrative de mise en conformité à nouvelle charte politique.
Le verdict de la Cour suprême est tombé cette nuit à Porto-Novo après les plaidoiries des différentes parties. La Cour s’est déclarée incompétente pour connaitre du dossier en premier ressort. Pour, elle, ces deux formations politiques devraient d’abord passer devant une juridiction inférieure, un tribunal de première instance.
Carotte cuite pour l’opposition ?
Le ministère de l’intérieur a en réalité rejeté les dossiers de conformité à la nouvelle charte introduit par chacun de ces deux partis de l’opposition, leur refusant ainsi le certificat de conformité, l’une des pièces constitutives du dossier de candidature pour les législatives du 28 avril 2019. Aucune formation politique de l’opposition ne l’a encore. Et voilà, celles qui espéraient un issu favorable avec la Cour suprême sont déboutées.
Les portes des législatives 2019 leur sont presque fermées. L’USL de Sébastien Ajavon et les FCBE de Boni Yayi, à l’instar d’autres partis de l’opposition, sont hors compétition. La Commission électorale nationale autonome (CENA) clôture le dépôt des candidatures ce mardi 26 février 2019 à minuit, et ce, sans aucune possibilité de prorogation de délai, selon le président de l’institution, Emmanuel Tiando. Aussi, conformément au code électoral, n’est-t-il pas possible de déposer un dossier incomplet à la CENA dans la perspective de faire des rajouts après.
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