Daesh: une Franco-tunisienne avertit que ce n’est pas fini

La guerre contre l’Organisation Etat islamique est entrée dans une phase décisive. Depuis sa création il y a quelques années maintenant, l’hydre terroriste n’a jamais été aussi affaiblit. En Syrie, où l’influence de Daesh était très grande, la donne est en train de changer. En effet, l’organisation terroriste qui contrôlait une vaste partie du pays est sur le point d’être vaincue.

Le conflit syrien a eu d’énormes répercussions. Face au chaos qui a régné dans le pays, de nombreux groupes islamistes ont émergé sur les cendres de la destruction et de la désolation. L’Etat islamique en a profité pour perpétrer de terribles exactions. La particularité de Daesh réside dans la diversité des nationalités qui combattent dans ses rangs. En effet, les combattants de la nébuleuse terroriste viennent des 4 coins du monde et vu que l’organisation vit ses derniers instants en Syrie, la question du rapatriement des combattants étrangers dans leurs pays d’origine pose problème.

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Je ne veux rien de la France

Oum Youssef, est une jeune franco-tunisienne de 21 ans qui a rejoint les rangs de l’EI en 2014, pour dit-elle s’épanouir pleinement dans sa religion. En Syrie, Oum Youssef s’est marié avec un combattant islamiste et a donné la vie à deux enfants. A l’Instar de nombreuses autres compagnes et enfants de combattants de Daesh, Oum Youssef a été transportée dans le désert de la province de Deir Ezzor.

Ces femmes et enfants attendent la fin totale des combats pour être situées sur leur sort. Oum Youssef quant à elle, continue de défendre Daesh tout en reniant la France. « Je ne veux rien de la France, je refuse même la nationalité. Quant à la Tunisie, elle ne réclame pas » (le retour des djihadistes) a t-elle déclaré. La jeune femme s’est aussi exprimée sur la situation actuelle de l’EI. Selon elle, la guerre n’est pas terminée et les djihadistes ne se rendront pas facilement. « Il y a encore 400 mètres à défendre, l’Etat islamique n’est pas fini » dira Oum Youssef à une journaliste de l’AFP qui a eu l’occasion de l’interviewer.

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