Donald Trump et l’affaire russe : l’ex-directeur adjoint du FBI l’enfonce une nouvelle fois

Le président américain, serait-il un espion russe ? Selon Andrew McCabe, ex-directeur adjoint du FBI, cette hypothèse est tout à fait probable. d’après lui, l’enquête menée par ses équipes a d’ores et déjà révélé d’innombrables surprises, cependant, le dernier mot reviendra au procureur Mueller et son entourage. 

Un entretien qui intervient alors que ce même McCabe est actuellement en pleine promotion de son nouvel ouvrage, intitulé « The Threat » (la menace). Dans ce livre, l’ancien homme fort des fédéraux raconte avec détails son passage au bureau sous l’ère Trump, qu’il considère comme compliqué. Ses relations et interactions avec les officiels de la Maison Blanche et du département de la Justice sont également mises en avant. Comme très souvent avec le président Trump, chaque livre en dévoilant davantage sur sa façon de gérer le pays fait un véritable carton, « The Threat » n’y a d’ailleurs pas échappé, le livre étant parmi les best-sellers de ce mois de février.

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Un livre dérangeant pour le président Trump

Devenu patron du FBI à la suite du renvoi de James Comey, McCabe a d’ailleurs ouvert une enquête concernant le président américain, bien avant que ne débute celle du procureur Mueller. Le FBI se serait mis en tête d’en apprendre plus sur le chef de l’État, mais n’a franchi le pas qu’à la suite du départ de Comey, au mois de mai 2017. Selon certaines informations, une conversation qu’aurait eue le président Trump avec ce même Comey dans le bureau ovale au sujet de Michael Flynn aurait convaincu le bureau d’avancer. Ce jour-là, Trump aurait pressé le patron des fédéraux à abandonner l’enquête sur l’ancien conseiller à la sécurité, suspecté d’avoir donné des informations incomplètes au sujet de ses conversations avec l’ambassadeur de Russie.

McCabe en premier rempart de Trump

Depuis, McCabe n’hésite plus à tacler Trump dès qu’il le peut. Lors de son entretien, ce dernier a ainsi ajouté que le président américain sous-estimait le rôle de la justice, mais également le pouvoir des infrastructures. Selon ses dires, sa façon de gérer le pays impacterait directement la façon dont les agents du FBI surveillent les États-Unis, de manière négative. Des révélations fracassantes donc, qu’il a tenu à argumenter longuement et de manière solide, avant d’en discuter.

Aujourd’hui toutefois, difficile pour lui d’en dévoiler plus. Depuis son départ, il n’a plus aucun lien avec l’enquête portant sur les possibles liens entre Trump, son équipe et la Russie. Cependant, Mueller semble avoir toute sa confiance. « Rod Rosenstein a pris la bonne décision en choisissant Mueller pour cette enquête ». « C’était une période incroyable » confirme-t-il d’ailleurs au sujet de l’époque au cours de laquelle cette affaire a explosé. Chose dont il a encore du mal à réaliser l’impact. L’idée d’avoir à enquêter sur le président des États-Unis pour obstruction à la justice en vue de couvrir des relations inappropriées avec la Russie était inimaginable.

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