Les tensions entre la Turquie et les Etats-Unis risquent de se raviver à nouveau, après que Recep Tayip Erdogan, le président turc, ait conclu un contrat avec la Russie, pour la livraison de missiles S-400. Il faut dire que le dirigeant turc a balayé d’un revers de la main, les différentes menaces venant des Etats-Unis. En effet, Washington avait interpellé les autorités turques sur les répercussions que pouvait engendrer le contrat avec la Russie.
Alors qu’il revenait d’un sommet consacré à l’Iran et à la Syrie, Recep Tayip Erdogan, comme d’habitude, est resté droit dans ses bottes en indiquant qu’il a conclu le contrat de missiles S400 avec Moscou et que rien ne pouvait le faire revenir sur sa décision. « Nous avons conclu ce contrat de S-400 avec la Russie. Il est hors de question pour nous de revenir là-dessus. C’est fait. » dira l’homme fort d’Ankara à des journalistes lors de son vol retour en Turquie. Il faut dire que dans le même temps, les Etats-Unis avaient aussi fait une offre d’armement concernant des missiles Patriot à la Turquie.
Washington fulmine
L’offre formelle des américains expire fin mars et elle est estimée à 3,5 milliards de dollars. Erdogan a précisé qu’il n’est pas contre l’achat de missiles Patriot des États-Unis si son pays en a besoin. De leurs côté, les américains avaient donné jusqu’au 15 février à la Turquie pour donner une suite favorable à leur offre. La maison blanche menaçait Ankara de retirer l’offre et de suspendre d’autres contrats d’armements. Des sanctions ont aussi été envisagées.
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