La crise sociale qui secoue la France depuis plusieurs mois maintenant a eu un impact sans précédent sur la société. Durant de nombreuses semaines, les Français ont exprimé leur ras-le-bol devant leurs conditions de vie qui sont de plus en plus difficiles. La contestation sociale a semble t-il, fait vaciller le pouvoir d’Emmanuel Macron qui a dû rapidement changer de cap dans sa politique.
Le mouvement des gilets jaunes symbolisait donc l’indignation du peuple français face aux mesures impopulaires du gouvernement qui impactaient sur leur vie quotidienne. Vu l’ampleur de la crise, Emmanuel Macron a pris des mesures d’urgence pour satisfaire les revendications des Gilets jaunes. Comparativement aux derniers mois, la tension est quelque peu retombée, mais la contestation est toujours présente. Pour trouver des solutions durables aux problèmes des Français et retrouver la confiance de ses compatriotes, le président français a initié un Grand débat national pour discuter des préoccupations des citoyens français.
La SNCF cloué au pilori
Ce mardi, en marge du Grand débat, Emmanuel Macron a reçu les élus locaux du Grand Est. Au cours des entretiens, Macron est sorti de ses gonds face à la gestion du réseau ferroviaire par la SNCF (Société Nationale des chemins de Fer). Il s’est particulièrement insurgé contre la situation qui prévaut au niveau de la ligne Saint-Dié-Epinal dans le département des Vosges. La ligne est fermé depuis un moment maintenant pour des raisons d’entretien, ce qui cause des désagréments aux usagers sur place. Particulièrement remonté et sur un ton ferme, Macron livrera ceci: » La ligne Saint-Dié – Épinal rouvrira et c’est une bonne mesure de santé publique, parce que j’en ai assez que les gens ne se sentent pas concernés par ce qui est dit, y compris quand le président de la République dit des choses. » Un message à peine voilé à l’endroit de la SNCF.
Le président français a notifié qu’il faut que les engagements soient respectés pour que le peuple français puisse avoir confiance en l’Etat. » Jusqu’à preuve du contraire, c’est le contribuable, l’actionnaire de la SNCF. Et donc les engagements du président de la République sont aussi ceux des dirigeants de la société » déclarera le dirigeant français qui a vidé son sac.
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