Iran : l’Europe défie l’administration Trump

L’Europe a décidé de faire face aux États-Unis. En effet, un groupe d’officiels a confirmé vendredi vouloir continuer à travailler avec l’Iran, avec pour objectif, de faire en sorte que l’accord sur le nucléaire perdure. Une annonce effectuée près de 24 heures après que le vice-président Mike Pence ait invité le continent à suivre l’exemple Américain.

Invitée à parler lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, Federica Mogherini, la directrice européenne des affaires étrangères, a assuré que cet accord signé entre Téhéran et les 28 États européens était le garant d’une paix certaine entre les nations. Toujours selon ses dires, si cela n’était pas le cas, l’UE et ses locomotives que sont la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni auraient d’ores et déjà abandonné ce projet.

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Mike Pence tacle l’Union européenne, qui lui répond

De son côté, Heiko Maas, ministre allemand des affaires étrangères, a confirmé que l’Union européenne allait faire tout ce qui était en son pouvoir afin de maintenir cet accord en vie.Une réponse à peine voilée à Mike Pence, le vice-président américain qui, jeudi dernier a accusé l’Union européenne de saboter l’accord. Selon lui, les officiels européens aident le « régime belliqueux » de Téhéran en continuant à travailler avec.

Une situation insupportable pour Washington qui, rappelons-le, a décidé de quitter l’accord quelques semaines après l’arrivée de Donald Trump au pouvoir. Selon ce dernier, Téhéran n’aurait pas respecté les règles de l’accord passé à Vienne. Résultat, il était impensable pour Washington de continuer à travailler avec de telles largesses. Aujourd’hui, les États-Unis se disent favorables à un nouveau traité, avec des conditions plus dures cette fois-ci. Une position loin d’être partagée par l’Union européenne. Depuis, entre Washington et Bruxelles, tous les coups semblent permis. La pression américaine se faisant de plus en plus pesante, l’UE a toutefois décidé de se battre et de se défendre en agissant comme une seule et unique entité, assurant que la division et la multiplication de stratégies, n’avait rien de bon, bien au contraire.

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