Le député Orden Alladatin était l’invité de l’émission « Cartes sur table » de Océan FM hier dimanche 17 février. Il a évoqué l’ambiance qui prévaut actuellement au sein de l’Union progressiste à quelques jours du dépôt des candidatures pour les élections législatives. Selon ses dires, « le stress est à son summum » actuellement. Le président Patrice Talon suit tout ceci sans s’ingérer dans le processus.
Si on a des difficultés, il faut que le président intervienne
La preuve, il n’a pas choisi les candidats devant figurer sur la liste de l’Union Progressiste assure Orden Alladatin. « C’est le bureau politique qui va analyser et valider les dossiers de candidatures. Le chef de l’Etat n’est pas dans le bureau politique mais il soutient l’Union progressiste. Si on peut le laisser en paix, ce serait tant mieux mais si on a des difficultés, il faut qu’il intervienne » a déclaré le suppléant de Joseph Djogbénou. L’honorable a également abordé la question de l’interprétation de l’article 242 du Code électoral. A l’en croire, cette disposition n’est pas comprise de ses collègues qui n’assistent pas aux travaux en commission.
Cet article exige que les listes en compétition parviennent à réunir les 10% de suffrages au plan national pour « se targuer d’être reconnues » explique t-il. « Le principe est 10% sans que le nombre de listes éligibles ne soit inférieur à 4. Au cas où le nombre de listes éligibles est inférieur à 4, toutes les listes sont éligibles. Dans ce dernier cas, on verra ceux qui ont les 10% » a ajouté le parlementaire.
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