Meurtre de Khashoggi : Donald Trump soutient toujours MBS

L’affaire Khashoggi se poursuit, les investigations allant bon train. Même si tout semble accuser le très puissant prince saoudien, Mohammed Ben Salman , Donald Trump, préfère ne rien voir, ne rien entendre. Le président américain aurait refuser de donner suite à une injonction du Congrès américain lui demandant d’établir une fois pour toute l’implication du prince dans le meurtre du journaliste.

Un Congrès averti

Le président américain, au nom d’ « excellentes relations » avec le royaume du Moyen-orient, aurait de sources journalistiques fait preuve de laxisme et de retenue dans l’enquête sur l’assassinat du journaliste le 02 Octobre 2018. Alors que d’autre nations, notamment la Turquie et la Russie, faisaient des révélations troublantes sur l’affaire ; le Congrès se serait étonné du peu de résultats des services de renseignements américains.

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Une commission spéciale mise sur pied aurait auditionné Gina Haspel, directrice de la CIA pour  semble t-il , se faire une conviction. Une conviction faite puisque en Décembre 2018, le Sénat approuvait à l’unanimité une résolution accusant MBS du meurtre de Khashoggi.

Un congrès défié

Cependant, de sources journalistiques, depuis le 10 Octobre une requête légale, avait été émise par le Congrès enjoignant sous 120 jours, l’administration Trump de fournir un rapport définitif sur la mort du journaliste. Un délai qui aurait pris fin ce Vendredi sans réponse du gouvernement mais celui-ci précisait néanmoins dans un communiqué que ; « Conformément à la position de l’administration précédente et à la séparation constitutionnelle des pouvoirs, le président conserve son pouvoir discrétionnaire de refuser de donner suite aux demandes des comités du Congrès, le cas échéant. »

une position en ligne droite de la politique étrangère de vis-à-vis de l’Arabie Saoudite de Trump. Un président américain qui déclarait courant 2018 qu’il n’était point encore disposé à perdre les très juteux contrats saoudiens au profit d’adversaires hégémoniques ;  « Je ne serai pas en faveur d’empêcher un pays de dépenser 110 milliards de dollars à notre profit, ce qui est un record de tous les temps, et de laisser la Russie récupérer cet argent ou de laisser à la Chine cet argent ».

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