L’actualité autour du nouveau code électoral et de la nouvelle charte des partis politiques au Bénin, dans le cadre des législatives du 28 avril 2019, cache des dangers pour la Nation, selon le Groupe d’étude et de recherche sur la démocratie et le développement économique et social en Afrique (Gerddes-Afrique). Il appelle à la vigilance.
Dans un communiqué de mise en garde à la classe politique, publié vendredi dernier, ce groupe présidé par Me Sadikou Ayo Alao dit vouloir «attirer l’attention des acteurs politiques du Bénin sur les dangers d’une mise en œuvre parcimonieuse» de ces deux textes. «Il est plus que jamais nécessaire de rester vigilant pour ne pas faire courir des risques inutiles à la Nation» avertit-il.
Gerddes-Afrique invite particulièrement à la veille quant aux deux nouvelles pièces qui font couler beaucoup d’encre et de salive depuis peu. Il s’agit du quitus fiscal et du certificat de conformité des partis. Les questions que pose la délivrance de ces pièces «ne doivent pas être sous-estimées au regard des risques d’exclusion contenus dans lesdits textes».
Doute sur la probité des institutions
Pour Gerddes-Afrique, cette vigilance est encore plus indispensable lorsqu’on sait qu’en matière de probité, outre la Commission électorale nationale autonome (CENA), il est difficile d’être affirmatif s’agissant des autres institutions toutes tendances confondues, compte tenu du «climat de politisation et d’assujettissement avancé que connait le pays».
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