Le président Trump fidèle à sa ligne directrice, faisait ce jeudi une volteface à 90 degrés sur son mouvement de retrait de ses troupes en Syrie, engagé il y a plusieurs semaines. Selon la presse américaine, La Maison Blanche a annoncé jeudi qu'un petit contingent de troupes américaines resterait en Syrie. En tout 200 soldats en mission de ''maintien de la paix''.
Une entente américano-turque
Le président Trump avait en décembre décidé, malgré la réticence des pays de la Coalition, du retrait de ses troupes en Syrie, jugeant que les USA avaient assez investi dans ce conflit et que par ailleurs il était terminé, puisque l’EI avait été vaincu.
Cependant, des considérations géopolitiques étaient à prendre en considération ; notamment la présence des forces kurdes alliés des USA dans sa croisade, mais également principaux opposant au régime de Erdogan en Turquie. Par son retrait, il aurait fort à parier que les conflits kurdo-turcs reprennent.
Recep Tayyip Erdogan aurait, selon la presse internationale sollicité des USA un retrait ‘’intelligent’’ de ses troupes. En janvier, Ankara dans une déclaration précisait : « Ceux qui soutiennent l’organisation terroriste deviendront des cibles dans ce combat. Les États-Unis doivent revoir les positions de leurs soldats et éléments qui soutiennent les terroristes sur le terrain, de façon à éviter une confrontation avec la Turquie. »
Trump aurait donc choisi de transiger, et un dixième des troupes américaines seraient donc maintenu au sol puisque les alliés avaient refusé de nettoyer après les USA. Et cela pour veiller au maintien de la zone de sécurité de 20 km initiées le long de la frontière nord-est entre la Syrie et la Turquie.
N’importe quoi. Le jour arrive aussi ou des troupes étrangères pourraient rester en territoire américain indéfiniment et sans autorisation d’institutions internationale car comme on dit souvent: « Qui tue par l’épée périra par l’épée »