En 2017, 41% des décès enregistrés au Sénégal sont dus aux maladies non transmissibles qui constituent du coup « une vraie menace de santé publique » par les autorités du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale. C’est pour ça que ces maladies non transmissibles constituent les nouvelles priorités du système de santé, lesquelles sont explicitement formulées dans les objectifs du Millénaire pour le Développement (ODD).
De l’avis du directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action Sociale docteur Aloïse Waly Diouf, « les maladies non transmissibles, principalement le diabète et l’hypertension artérielle, représentent un fardeau économique pour tous les pays», d’où l’appel à agir aux côtés des institutions de santé pour « les accompagner dans leur défi de réduire l’impact des maladies chroniques».
Et les statistiques fond froid dans le dos, car si on estimait à « seize millions le nombre de personnes atteintes du diabète en Afrique, en 2045 le nombre pourra atteindre 41 millions». Une situation qui nécessité de la prise de conscience et des actions de toutes et tous car l’ampleur des maladies non transmissibles est « inadmissible » expliquent les médecins Sénégalais.
Laisser un commentaire