USA: Mike Pompeo tacle Vladimir Poutine

Il y a quelques jours, le président russe Vladimir Poutine haussait le ton en reprochant à Washington le déploiement d’un nouveau système d’armement en Europe. Résultat, le chef du Kremlin a assuré être prêt à faire de même, ajoutant être en capacité de toucher les territoires « où se trouvent les centres de décision » susceptible de menacer Moscou.

Une attaque à laquelle le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a tenu à répondre dimanche dernier, comparant la menace russe de déployer de nouveaux missiles à une « fanfaronnade ayant pour but d’essayer (…) de monter les États-Unis et l’Europe l’un contre l’autre ». Une sortie effectuée à l’occasion d’un entretien spécial accordé la chaîne CNN. Une réponse qui intervient dans un contexte relativement tendu, symbolisé par le retrait américain d’un traité bilatéral, datant de la Guerre Froide.

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L’Europe, au soutien de Washington

En effet, Russie et États-Unis ont annoncé en 1987 la signature du traité de l’INF, interdisant l’utilisation de missiles sol, nucléaires, d’une portée allant de 500 à 5.000 km. Selon les États-Unis, la Russie aurait en fait enfreint ce traité à diverses reprises. Il s’agissait donc de taper du poing sur la table afin de faire valoir le respect des accords. « Les Européens soutenaient totalement notre décision et nous allons avancer ensemble pour assurer la sécurité du peuple américain » a d’ailleurs assuré Pompeo.

Une nouvelle course à l’armement nucléaire ?

Outre l’Union européenne, c’est l’OTAN qui a également apporté son soutien à Washington, estimant que les récentes déclarations Russes visaient en fait à détourner l’attention du fait que le Kremlin ne respectait pas l’accord INF. De son côté, la Russie parle « d’accusations imaginaires ». Sauf retournement de situation franchement inattendu, le traité signé entre les deux partis devrait donc ne plus être valide à partir du mois d’août prochain. Une décision qui laissent les experts perplexes, certains estimant que cet accord était le garant d’une certaine stabilité, celui-ci empêchant fermement une course à l’armement nucléaire.

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