Les alliés et partisans occidentaux à Juan Guaido on du mal à se mettre d’accord. Alors que l’administration Trump milite en faveur d’une action radicale contre le régime de Maduro ; l’Europe réticente, ne manque la moindre occasion pour signifier sa totale opposition à une telle initiative. Cependant, alors que l’occident tente de s’accorder sur les solutions idoines à apporter à la crise, le Venezuela tend inexorablement vers un point de rupture.
Aucune solution possible imposée de l’extérieur
Pour Federica Mogherini, principal responsable de la politique étrangère de l’Union européenne la cause était entendue ; le bloc s’oppose à une action militaire au Venezuela. Mardi à Beijing, la diplomate avait annoncé que dans l’expectative d’aider à créer les conditions idoines pour un retour à la constitutionnalité et la démocratie, l’UE aurait mis sur pied , un groupe de contact international, composé de nations latino-américaines et européennes.
Néanmoins elle aurait tenu à préciser que Les Etats europeéns au sein de l’union continueraient à travailler avec les agences de l’ONU afin de garantir que l’aide humanitaire parvienne aux personnes dans le besoin à l’intérieur et à l’extérieur du pays, conformément aux principes fondamentaux du droit humanitaire.
Car pour L’Union européenne dont elle se fait le porte-parole ; «Nous pensons qu’aucun développement militaire, à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, ne serait acceptable. Aucune solution ne peut être et ne devrait jamais être imposée de l’extérieur ».
Une crise humanitaire sans précédent
La situation socioéconomique du pays est décadente, et la crise humanitaire alarmante. Selon l’organisation humanitaire CARE Int, Le Venezuela traverserait une crise humanitaire sans précédent et provoquée par l’homme, avec un corollaire d’exode massif de sa population ; Des milliers d’enfants risquant, si rien n’était fait, de mourir de malnutrition et de maladies antérieures, telles que la rougeole, alors qu’elles auraient dues être éradiquées.
Selon l’ONU ; plus de 3 millions de personnes seraient déplacées dans la région ; avec une estimation de 5,3 millions de réfugiés et de migrants vénézuéliens d’ici la fin de 2019, si la situation ne s’améliorait pas. Mais pour Federica Mogherini ; « La crise qui affecte le pays a des causes politiques et institutionnelles. Ce n’est pas une catastrophe naturelle. Sa solution doit être pacifique, politique et démocratique ».
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