Directeur de l’ordre public et de la circulation auprès de la préfecture de police (DOPC), Alain Gibelin vient d’être relevé de ses fonctions sur ordre le l’Élysée. Ce dernier s’est effectivement fait connaître pour avoir contredit la version officielle présentée par l’Élysée, concernant le déroulement est les actes de chacun dans ce qui est désormais appelé « l’affaire Benalla ».
Au cours de son audition face aux parlementaires, ce dernier a laissé entendre que l’Élysée aurait menti en ce qui concerne la sanction imposée à Alexandre Benalla. Toujours selon lui, l’ancien chargé de sécurité auprès du président de la République, aurait continué à prendre part aux réunions de préparation d’événements, en compagnie de représentants de préfectures. Plus grave, il ira même jusqu’à insinuer que Benalla n’aurait jamais dû être présent aux événements du 1er mai, ce dernier n’ayant jamais reçu d’autorisations de la part des autorités.
Une déclaration polémique, qui met l’Élysée dans l’embarras
Une sortie qui, à l’époque, a provoqué un véritable flot de questions. En effet, cette sortie vient totalement contredire les déclarations de l’Élysée, ils ont ainsi été nombreux à soupçonner certains cadres de vouloir étouffer l’affaire. Face à la pression, le fonctionnaire reviendra dès le lendemain sur ses déclarations, assurant avoir mal entendu la question qui lui a été posée.
Acculé de toute part Benalla a ,quant à lui profité, de la situation pour pointer du doigt un homme qui tentait de sauver sa carrière en sabotant celle d’un autre. Aujourd’hui, Gibelin n’opère donc plus au sein de la DOPC et serait sur le point de réintégrer son corps d’origine, à savoir, celui de commissaire général de police.