Le président de l’Assemblée nationale était en concertation hier mercredi avec les partis politiques à son domicile. L’objectif de la réunion était de « recueillir les observations des partis pour pouvoir les intégrer ce jeudi dans trois avant propositions de la loi adoptés par la conférence des présidents » et censés sortir le Bénin de la crise électorale qu’il traverse en ce moment. C’est en tous cas, l’avis du député Abdoulaye Gounou, membre du Bloc Républicain, un des deux partis qualifiés pour aller aux législatives du 28 avril prochain. Cette concertation enregistrait la présence des partis de l’opposition mais très tôt, ils ont claqué la porte. Interrogé par Frissons radio, Guy Mitokpè, le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir explique pourquoi ses collègues ont quitté la réunion un peu trop tôt. A l’en croire, l’opposition exige comme préalable à toute concertation, la rétrocession des « documents (récépissés) confisqués » par le « ministère de l’intérieur ». « Pour nous il est important qu’on puisse retourner à ces partis les documents avant de rentrer dans le vif du sujet » a-t-il martelé.
Adrien Houngbédji « n’est pas une personnalité neutre dans la crise »
Les partis hostiles au régime actuel estiment aussi que le président de l’Assemblée nationale, n’est pas « une personnalité neutre dans la crise ». Il est « celui qui a entériné le vote des lois. Il a pris parti pour le vote des lois querellées » rappelle Guy Mitokpè. Pour le parlementaire, il « faut une personnalité neutre autour de laquelle les discussions se feront (afin que des solutions utiles et durables puissent être trouvées) ».
Abdoulaye Gounou a quant à lui, assuré que la concertation avec le président Houngbédji s’est poursuivie après le départ des FCBE et de Restaurer l’Espoir. Il annonce une autre réunion chez le chef du parlement ce jeudi 21 mars au micro de Frissons radio.
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