Crash de Lion Air : de graves problèmes à répétition constatés lors des vols précédents

Un même modèle du constructeur américain Boeing, faisait deux crashs à quelques mois d’intervalle. Coup de malchance pour la compagnie et coup du sort pour les centaines de victimes, serait-on tenté de dire. Seulement, selon une agence de presse internationale, si les enquêteurs, s’appuyant sur les enregistrements vocaux et autres boîtes noires avaient identifié un système défaillant de stabilisation sur les deux appareils crashés ; le fait serait que la compagnie aurait fait économie d’information.

Le Boeing 737 Max 8, est défaillant

Pour Boeing le modèle, 737 Max 8, est un succès commerciale. Plus léger et plus ‘’technologique’’ que son concurrent direct de Airbus, le 737 Max 8 se serait vendu par centaines et outre les récents accidents qui pourraient fortement changer la donne, la compagnie américaine faisait dejà ses choux gras de ventes encore plus grosses en 2019.

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Cependant de sources journalistiques, la défaillance technique observée sur les modèles de la Lion Air crashé au large de Jakarta il y a six mois et celui de Ethiopian Airlines tombé il y a seulement quelques jours ; ne serait pas particulier à ces deux avions uniquement. Le MCAS, le « système d’amélioration des caractéristiques de manœuvrabilité » serait sensé aider le pilote à stabiliser l’appareil en cas de ‘’décrochage’’. Et sur les avions accidentés, Boeing avait déclaré que ce système devait bénéficier d’une mise à jour.

Seulement, d’autres incidents se seraient manifestés bien avant les deux drames. Et même le 737 Max de la Lion Air qui se serait écrasé avait déjà la veille signalé une même défaillance et n’eut été la vigilance à bord d’un pilote hors service, qui avait aidé l’équipage à stabiliser l’avion en désactivant le MCAS, le crash du 29 octobre aurait certainement eu lieu le 28. Une fois au sol ; les techniciens n’auraient détecté aucune anomalie fonctionnelle, et le même avion reprenait le lendemain les airs pour disparaître 13 minutes après son décollage.

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