La Céna n’a nullement accordé des faveurs au Bloc républicain (BR). C’est ce que les ténors de ce parti fidèle à Patrice Talon ont laissé entendre le vendredi 22 mars dernier à la faveur d’une sortie médiatique à Cotonou. Dans une déclaration qu’ils ont lu à l’occasion, ces derniers ont assuré que leur parti était très sérieux, et ne « saurait admettre un tel traitement de faveur dans une compétition aussi prestigieuse que les élections législatives ».
Ne pas « fouler aux pieds nos lois »
Si la commission électorale nationale autonome (Céna) a autorisé leur formation politique à prendre part au scrutin du 28 avril prochain, c’est parce qu’elle a fait preuve de rigueur dans la constitution de son dossier de candidature. Les leaders du bloc républicain ont par ailleurs « attiré l’attention de toutes les parties impliquées (dans la recherche de solution à la crise électorale) qu’il ne saurait cautionner les manœuvres politiciennes tendant à tromper le peuple et à profiter de la situation pour fouler aux pieds nos lois et l’Etat de droit ». C’est en tout cas l’impression qu’ils disent avoir après la « substitution de la proposition des amendements retenus de façon unanime par tous les membres du comité paritaire ».
Une rupture unilatérale du consensus en cours
Pour le BR, il s’agit d’une rupture unilatérale du consensus en cours. Cependant, Ies ténors du parti promettent d’accompagner franchement le processus actuellement en cours pour aller à des législatives inclusives. Ils ont par ailleurs déploré la situation des partis qui n’ont pas pu déposer leurs dossiers et ceux qui ont eu des difficultés à passer l’étape de l’étude des dossiers par la Céna. « Lorsqu’on sait que les Républicains sont par nature des compétiteurs nous aurions vivement souhaité aller à ces élections avec toutes les forces politiques qui le souhaitent » pouvait-on lire dans leur déclaration.
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