La demande faite par Michelle Bachelet, la Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU devant le Conseil des droits de l’homme à Genève n’a pas plu au gouvernement français. Les diverses réactions qui ont suivie la déclaration de la fonctionnaire Onusienne montrent que l’équipe de Macron assimile ces propos à un affront. Dans un langage très peu diplomatique le premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le porte-parole du gouvernement se sont prononcés sur les mots de Michelle Bachelet.
«En France, on a un Etat de droit»
«Nous encourageons le gouvernement (français) à poursuivre le dialogue et demandons urgemment une enquête approfondie sur tous les cas rapportés d’usage excessif de la force.» avait demandé aux autorités françaises Michelle Bachelet. Mais pour Edouard Philippe, son pays n’a pas attendu l’organisation chargée de résoudre les problématiques de paix et de sécurité dans le monde avant diligenter des enquêtes sur les faits de violence qui ont émaillé les défilés des « gilets jaunes ».
«En France, on a un Etat de droit» a mentionné le premier ministre ce mercredi soir sur la chaîne de télévision BFMTV. De son côté, le porte-parole du gouvernement a évoqué sa grande surprise quand il a vu la France citer «dans une liste entre le Venezuela et Haïti, où il y a eu des morts». Le ministre de l’Intérieur pour sa part a choisi l’option des réseaux sociaux pour opiner sur les déclarations de Michelle Bachelet. «La France citée par Michelle Bachelet entre Haïti (41 morts) et le Venezuela (où N. Maduro refuse l’aide humanitaire à son peuple), est-ce bien raisonnable ?» s’est interrogé Christophe Castaner, sur Twitter.
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