Reçu au téléphone ce mercredi 13 mars 2019 sur Rfi depuis Cotonou, le ministre béninois de la justice, Sévérin Maxime Quenum n’a pas caché son opposition à toute proposition de sortie de l’impasse électorale actuelle au Bénin, qui passerait par la remise en cause des réformes électorales intervenues l’année dernière. Saluant l’initiative du Chef de l’Etat, le président Talon, d’inviter toute la classe politique à chercher un consensus pour que les législatives 2019 ne se passent pas sans les partis de l’opposition, le ministre de la justice soutient que ce consensus ne doit pas être le gel des réformes de 2018.
«Le président de la République a souhaité que le président de l’Assemblée nationale prenne le lead pour proposer assez rapidement une solution qui ne passe pas forcément par le gel des réformes» a-t-il confié.
« Incongruité »
A l’avis du garde des sceaux, il n’y a pas encore eu de propositions idoines. «Je n’ai pas encore de proposition concrète. Le président de l’Assemblée nationale que le président de la République a chargé de cette formalité ne m’a pas fait savoir qu’il y a eu un projet, une proposition de loi quelconque destinée à trouver la solution».
Celles –les propositions- de certaines personnalités dont l’ancien président de la république du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo, relatives au gel des réformes manquent de sens, à en croire le ministre. «C’est une incongruité de mon point de vue. Lorsqu’on fait une réforme, on doit aller de l’avant. On ne fait pas une réforme pour renoncer à une réforme» a-t-il soutenu.
Respect absolu des lois 2018
Le ministre Sévérin Maxime Quenum rappelle que ces réformes électorales –le code électoral et la charte des partis politiques- ont été votées par l’Assemblée nationale. Il faut les appliquer. «Aujourd’hui je ne vois pas pourquoi est-ce qu’il faut remettre en cause ces réformes parce qu’il y aurait certains partis qui seraient en retard» déclare-t-il. «Nous avons des lois qui sont très claires. Il y a un certain nombre d’obligations qui découlent de la loi, il faut le faire» a-t-il insisté au micro de Rfi.
Le Garde des Sceaux veut vraiment la paix dans ce pays? Il ose s’opposer à une porte de sortir de crise connue de tous? Ok, qu’ils organisent les élections avec ses deux partis retenus par la CENA. Il se croit certainement au-dessus du Parlement. Il peut nous rappeler comment ces lois ont été votées voir si c’est comme ça on vote une loi pour le bien du peuple?
Si les Forces de l’opposition ne font pas maintenant les seules propositions valables ils vont s’engrenger dans leur propre piège.
La seule et valable Proposition à l’heure actuelle est le gel de tous les lois scélérates et d’aller aux élections Avec les lois qui ont permis aux députés actuels d’être élus et qui ont permis aussi à Talon d’être élu. Il n’y a rien qui presse le peuple béninois dans l’amélioration de ses dispositions électorales et constitutionnelles.
Charte des partis, Code électoral et Code pénal voté à catimini ne font aucune avancée puisqu’ils ne se sont pas fondés sur le concensus.
Quelles modifications veulent-ils voire faire maintenant à la hate pour ne pas retomber dans un blocus. Modifier un seul article de la charte actuelle renvoie en de centaines d’autres articles.
Quand on veut bien faire, il faut prendre le temps de mieux faire.
Au lieu de chercher des solutions objectives d’apaisement, j’ai du mal à comprendre le sinistre ministre de la justice.
Les dispositions de la loi électorale et de la nouvelle charte des partis politiques en ce qui concerne le quitus fiscal et le certificat de conformité sont de nature à exclure qui l’on veut.
Dans quel pays au monde exige-t-on de payer ses impôts 8 semaine après la fin de l’année fiscale?
Ou bien c’est de la méchanceté gratuite ou de l’ignirance pure et simple, l’incompétence.
Ce gouvernement est assimilable à une caserne de pompiers composée uniquement de pyromanes.
Il aura à choisir entre la prison et l’exil.
« Lorsqu’on fait une réforme, on doit aller de l’avant. On ne fait pas une réforme pour renoncer à une réforme», ca c’est le vrai béninois intellectuel t.a.ré. Mais on est où. Des reformes subjectives et personnelles, qui étouffent le peuple et met tout le pays dans l’impasse, voila ce que dit ce monsieur. avocat aussi de Talon hier. Et ainsi, on fait croire qu’on veut la paix. L’exemple de l’Algérie est là le peuple va un jour mettre fin à ces reformes cyniques.
Les réformes étouffent quel peuple? Vous parlez de quel peuple? Pardon enlever le nom du peuple dans votre histoire. C’est plutôt ceux qui affamaient le peuple que les réformes étouffent. Le robinet est coupé. C’est normal. Les réformes font vivre le bas peuple qui n’est plus rançonné sur les voies par la police. Les réformes feront organiser des élections à moindre coût. Ça fera ainsi des économies qui seront utilisées pour donner de l’eau potable au bas peuple. Les réformes feront payer les impôts par les politiciens lesquels impôts serviront à construire des infrastructures au bas peuple. Voilà pourquoi ce n’est pas le peuple qui se sent étouffé mais plutôt les politiciens de carrière incapables de candidater.
Il faut le laisser dans son sommeil il ne sait pas ce qu’il dit et sera surpris dans son sommeil