Sortie de crise électorale au Bénin : La minorité n’est pas prête pour une révision constitutionnelle selon l’He Atchadé

Les députés étaient hier lundi au parlement pour examiner les propositions de loi devant sortir le Bénin de l’impasse électorale. La session a été reportée à jeudi prochain mais les parlementaires ont quand même mené des discussions sur ces différentes propositions de loi sans vraiment accorder leurs violons. Selon les explications du député Nourénou Atchadé, « c’est la révision de la constitution » qui « constitue l’écaille en ce moment ».

« Le président de la République peut user de l’article 68 »

Le député des Forces Cauris pour un Bénin Emergent assure que la minorité n’est pas prête pour une révision de la loi fondamentale, ce que souhaite cependant le Bloc de la Majorité parlementaire.  Les députés de l’opposition  proposent plutôt d’autres solutions pour éviter une révision constitutionnelle assure l’He Atchadé. « Nous on a dit qu’exceptionnellement le président de la République peut user de l’article 68 ou l’Assemblée nationale peut demander à la Cour constitutionnelle en utilisant l’article 114, étant entendu les difficultés aujourd’hui, la Cour pourrait proposer qu’on rallonge de 45 jours le délai de l’actuel législature » a laissé entendre ce cadre des FCBE au micro de Frissons radio.

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Les députés de la mouvance présidentielle sont donc contre ces propositions. Ils pensent qu’une révision constitutionnelle est la meilleure option. C’est seulement le point qui divise les deux parties assure Nourénou Atchadé.

11 réponses

  1. Avatar de Midofi
    Midofi

    Tous les matins je me demande comment le Bénin en est arrivé là. Mon cher pays bascule de jour en jour dans un État ***** sinon il l’est depuis longtemps. Comment un tel pays n’a plus de patriote!
    Des hommes  » politiques  » qui sont là pour se faire de blé.
    Une justice qui pratique l’injustice
    Un ministre de la justice qui estime que faire une élection sans l’opposition  » est un petit raté’’.
    Des députés qui votent des lois et le lendemain vont chercher la compréhension à la Céna ! Quelle honte !
    Des opposants chassés comme des gibiers ou contraints à l’exil !
    Des prévenus empêchés de se défendre et enfermées très rapidement ! (le cas Toboula, le député vendeur de médicament, etc etc).
    Dites-moi quand on faisait la conférence des forces vives les membres de l’actuel gouvernement étaient ou ?
    Il faut qu’on demande aux historiens d’enseigner l’histoire politique du Bénin aux aspirants chefs d’État de notre pays.
    Le Bénin a toujours été un pays de consensus et doit le rester. C’est cela le fondement de notre démocratie.
    C’est ce consensus qui a permis à Yayi Boni de lacher du leste et de permettre à Talon d’être au pouvoir aujourd’hui et c’est dommage.
    Je rêve d’un parlement au temps des Charles djrekpo, de jean marie Zohoun, des Mito baba, ….etc. Ah ces gens-là chauffaient le parlement quand Soglo était au pouvoir.
    Il faut vraiment vivre longtemps.

  2. Avatar de Monwé
    Monwé

    L’opposition me fait marrer. Aujourd’hui la cour constitutionnelle trouve grâce à leurs yeux quand elle évoque l’article 68. Et le président n’est plus un dictateur quand elle évoque l’article 114.
    C’est à croire qu’en démocratie c’est la minorité qui dicte sa loi.
    Si c’est le cas alors le BÉNIN doit demander à l’ONU que les pays du monde entier prescrivent les livres de sciences politiques.
    Je perds mon LATIN

  3. Avatar de see
    see

    les Députés du PRD font partir encore du BMP?

  4. Avatar de sonagnon
    sonagnon

    Moi je suis très retissant à une révision constitutionnelle pour permettre à ces députés incapables de réfléchir par eux même à rester encore quelques semaines de plus.

    Il faut tout simplement amender les deux lois à problème. Ou tout simplement remettre en selle les anciennes lois pour gagner du temps.

    Le vrai visage de Patrice TALON est connu à présent, un i n c a p a b l e.

    1. Avatar de Monwé
      Monwé

      MONSIEUR LE DÉPUTÉ SONAGNON je me prosterne

  5. Avatar de samuel
    samuel

    Mr Mahou, nous ne sommes plus a cette étape on doit avancer . la loi est votée le reste est de corriger les imperfections. Meme l’opposition est consciente de ca;

    1. Avatar de Mahou
      Mahou

      Je ne suis ni de la mouvance ni de l’oppositoon. Ce dont je suis sûr, aucune nouvelle disposition autre que celles qui ont organisées les précédentes élections législatives ne fera l’unanimité au sein de la classe politique. Je ne m’opposes pas à une relecture ou l’adoption de nouveaux textes. La période actuelle s’y prête le moins.
      Après le 28 Avril, toutes études de nouvelles lois comportera moins de risque. Les députés auront le temps nécessaire pour procéder aux corrections qu’il faut. Le peuple dans son ensemble sera aussi plus regardant.

  6. Avatar de Mahou
    Mahou

    Depuis le début de la crise je ne varie pas dans mes propositions parceque je crois fermement que nous sommes dans une période trouble et tumultueuse ou aucune interprétation sur les nouvelles dispositions ne saurait être acceptée de tous.
    Je ne suis ni de la mouvance ou de l’opposition, je ne supporte

  7. Avatar de Mahou
    Mahou

    Il y a une solution simple.
    1- Suspendre l’applocation de la loi électorale qui exclut l’oppositoon de meme que l’axtuel charte des partis politiques
    2- organiser les prochaines législatives en appliquant les lois en vigueur lors des dernières élections législatives bien sûr
    3- proceder si nécessaire au toilettage de la loi querellée après les législatives d’avril prochain.
    Recourir à d’autres solutions comporte des risques sur la paix sociales.

  8. Avatar de samuel
    samuel

    chers tous , voici le contenu de l’article 68;
    Art 68. -Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité du territoire national ou I’ exécution des engagements internationaux sont menacées de manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et constitutionnels est menacé ou interrompu, le Président de la République, après consultation du Président de l’Assemblée Nationale et du Président de la Cour Constitutionnelle, prend en conseil des Ministres les mesures exceptionnelles exigées par les circonstances sans que les droits des citoyens garantis par la Constitution soient suspendus.
    Il en informe la Nation par un message.
    sauf ceux prévus aux articles 54 alinéa 3, 60, 61, 101, 115, 133 et 144.
    Que pensez vous?????

  9. Avatar de Semako
    Semako

    Mais il fustigeait encore dimanche le fait que la mouvance n’ait pas fait de proposition et nous savons que ce n’est que l’opposition qui ait fait des propositions ! Comment dit-il encore que la mouvance en a fait?

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