Élu démocrate, Adam Schiff n'en démord pas. En effet, ce dernier a visiblement du mal à supporter l'idée que les républicains accusent le clan d'en face, de mentir au sujet de la supposée collusion entre la Russie et l'équipe de campagne du président Trump, lors des élections de 2016. Ce dernier, l'assure d'ailleurs, le président américain est loin d'être irréprochable.
La remise du rapport Mueller résonne encore dans la tête des démocrates. Eux, qui espéraient effectivement une issue qui leur soit favorable, ont vite déchanté en apprenant qu'il n'y avait, visiblement pas eu de collusion. Pour Schiff toutefois, ce rapport ne dit qu'une seule chose, il n'existe, aujourd'hui, en fait pas assez de preuves afin de prouver quoi que ce soit. Selon lui, le gouvernement en est d'ailleurs bien au fait, mais se contente simplement de tourner la chose dans un sens qui leur est favorable.
Adam Schiff monte au créneau
Une situation qui irrite, ce qui a poussé Schiff à tout déballer. Selon lui, outre le fait que certains proches du président Trump soit actuellement sur le chemin de la prison et que les faits présentés par l'exécutif ne concordent pas franchement avec le "scénario d'exonération totale", ce dernier a pointé du doigt l'attitude de ses pairs. En effet, selon lui, le fait que les républicains cherchent maintenant à se "venger" des démocrates qui ont souhaité que toute la lumière soit faite, n'a absolument rien de bon. Agacé, Schiff a ainsi tenu un discours qui pourrait entrer dans l'histoire.
Un discours qui fera date
Face aux élus des deux camps, ce dernier, a rappelé que ce qui s'était passé n'avait absolument rien d'acceptable. Rappelant tous les faits déjà connus par l'opinion, un à un, en passant des révélations sur Jared Kushner à l'incarcération des proches de Trump comme son avocat Michael Cohen, sans oublier les affaires d'échanges de données de sondages entre américains et russes, Schiff n'élude aucun sujet. Visiblement revanchard, ce dernier a ainsi tenu de longues minutes en expliquant que lui, voyait tous ces faits comme étant une preuve d'immoralité. Il terminera en assurant que si, collusion, il n'y avait pas eu, un autre mot était possible, celui de "compromission".
A partir de 2:10mn dans la vidéo ci-dessous: