Expulsion d’Haïtiens aux USA : nouveau camouflet pour Donald Trump

En 2010, un terrible tremblement de terre dévastait la nation insulaire et transformait des milliers d’habitants en réfugiés naturels aux Etas Unis. Une fois sur place, le département de la Sécurité intérieure leur accordait un statut spécial, le TPS, statut de Protection temporaire. Depuis, l’administration Trump qui trouvait que les conditions de leur retour étaient réunies, œuvre vainement à leur retirer ce statut.

Juste une décision politique…

En une dernière d’une série de revers portés à la politique d’immigration de la Maison-Blanche, un juge fédéral américain, le second selon la presse américaine, refusait au département américain de la Sécurité intérieure la latitude de pouvoir forcer des dizaines de milliers d’Haïtiens à retourner en Haïti en mettant fin à leur TPS. Pour William F. Kuntz, juge de l’Eastern District de New York, 50 000 à 60 000 Haïtiens et leurs enfants nés aux États-Unis subiraient un «préjudice irréparable» si la protection juridique prenait fin et qu’ils étaient forcés de retourner dans un pays où la sécurité n’avait pas été avérée assurée.

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Le juge fédéral, dans un document de 145 pages déclarait que « les motivations politiques » étaient somme toute un peu trop abondante dans le dossier administratif présenté par la secrétaire du département de la Sécurité intérieure américain, et que « la manière dont le secrétaire par intérim Duke, et le département d’État ont entrepris le processus de révision suggère fortement que la décision était un prétexte pour mettre fin à TPS pour Haïti » tout en répondant à la politique controversée du ‘’America First’’ de Donal Trump.

Pour obtenir TPS, les candidats doivent respecter les délais de dépôt, acquitter des frais et prouver qu’ils ont habité aux États-Unis de manière continue depuis les événements qui ont déclenché leur exil. Ils doivent également satisfaire aux exigences en matière de casier judiciaire ; ne pas avoir été condamnés pour un crime au cours de leur séjour aux États-Unis, ni pour avoir persécuté des tiers ou avoir été coupable de faits de  terrorisme.

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