Syrie : des djihadistes françaises refusent de rentrer en France

Défait depuis peu, l’État islamique n’existe plus, géographiquement parlant. En effet, le califat a plié sous les attaques répétées de la coalition. Toutefois, de nombreux djihadistes ont été capturés, au même titre que leurs épouses. Aujourd’hui, ils sont des centaines à transiter entre les camps de réfugiés, des camps qu’elles ne souhaitent quitter, pour rien au monde.

C’est en tout cas ce qu’il ressort d’une enquête menée par France Info. Au camp d’Al-Hol, là où les réfugiés de Baghouz ont été disposés, une Française l’assure, Daesh n’existe plus, mais va revenir. Selon elle, la vie n’a d’ailleurs pas vraiment changé depuis qu’ils ont été déplacés, tout le monde continuant à vaquer à ses occupations. « C’est comme si on était encore dans l’État islamique » assure-t-elle. Ses amies elles, viennent d’un peu partout, Nice, Toulouse et toutes ont acquis cette certitude que l’EI n’est finalement, peut-être pas si mort.

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L’État islamique reprend vie dans le camps d’Al-Hol

Leurs maris eux, sont soit décédés, soit blessés, soit en prison. Une autre l’assure d’ailleurs en pointant du doigt une tente, de nombreux corps de combattants y sont disposés, en attente. Un style de vie qui ne les dérange toutefois pas plus que ça. En effet, elles ont été très nombreuses à le clamer haut et fort, ce camp d’Al-Hol, dans lequel semble pulluler un Daesh entre barbelés, vaut bien mieux que la France. Un constat qui s’explique notamment par la possibilité de perdre son enfant, lors du retour dans l’hexagone. « La France, non. Elle veut nous retirer nos enfants ».

La France et l’Irak, deux options repoussées

Face à un dilemme, les autorités françaises ont effectivement proposé aux femmes de djihadistes, le rapatriement, au cas par cas, des jeunes vivant à Al-Hol. « Je ne me séparerai jamais de mes enfants. Les enfants ont besoin de leur mère, c’est connu. » assure d’ailleurs l’une d’elles. La seconde crainte de ces dames ? Le transfert en Irak d’où elles pourraient être jugées et condamnées à mort. En attendant d’être fixées sur leur sort, ces dernières continuent de vivre, tant bien que mal. Malgré des conditions difficiles, celles-ci semblent garder espoir de ce qui est, à leurs yeux, une meilleure vie, celle qu’elles avaient avant.

Maghreb: elle traîne la France en justice et obtient son visa

Une Algérienne a obtenu gain de cause. En effet, alors qu’elle souhaitait se rendre en France, une ressortissante a vu le ministère français de l’Intérieur, lui refuser son visa. Ne l’entendant pas ainsi, cette dernière s’est tournée vers la justice, par la voix de son avocat, Me Fayçal Megherbi (implanté… Lire la suite

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