Gilets jaunes : ce que pensent les autorités de la nouvelle manifestation

Quelques jours après la vive émotion procurée par l’incendie de la cathédrale de Notre-Dame, la France se replonge dans son quotidien, à savoir celui d’une situation économique et sociale compliquée, matérialisée par le mouvement contestataire des gilets jaunes. Aujourd’hui d’ailleurs, aura lieu le rassemblement de l’acte 23.

Pour l’occasion, les manifestants se sont donnés rendez-vous dans les rues de la capitale. Ainsi, ce sont quatre défilés qui sont prévus, dont deux ont été officiellement autorisés par la préfecture. Le premier doit ainsi partir de la Basilique de Saint-Denis afin de rejoindre le campus de Jussieu, situé dans le Ve arrondissement de la capitale. Deux autres défilés devraient ensuite partir de Bercy afin de rejoindre les Halles et la Place de l’Étoile, toutefois, ces derniers ont été interdits. D’ailleurs, les autorités ont décidé de continuer sur la lancée des dernières semaines en interdisant également l’accès au secteur des Champs-Élysées. Le centre de Lyon et la place du Capitole, à Toulouse, sont également visés par ces interdictions préfectorales.

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Un acte 23 placé sous surveillance, les forces de l’ordres se mobilisent

Selon certaines informations, cet acte 23 est d’ailleurs placé sous haute-surveillance par le gouvernement, pour qui des centaines de casseurs se sont données rendez-vous. Sont particulièrement visés par ces affirmations, des villes comme Toulouse, Bordeaux, Montpellier et Paris. De fait, le ministère de l’Intérieur a confirmé que les moyens mis en place seraient exceptionnels, puisque ce sont 60.000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour l’occasion. En effet, cet acte 23 est considéré par les manifestants comme la seconde version de l’ultimatum, cependant, celui-ci devrait être moins important que le premier, ayant eu lieu le 16 mars dernier. “On ne sent pas un bouillonnement comme on avait senti le 16 mars, notamment du côté de l’ultragauche” a d’ailleurs assuré un responsable policier.

Notre-Dame, elle aussi interdite d’accès

Enfin, les rassemblements vers la place de la cathédrale de Notre-Dame ont également été interdits. Les manifestants souhaitaient effectivement s’y rendre. Toutefois, la préfecture a estimé que cette provocation était invraisemblable. De plus, la situation pourrait être relativement dangereuse. Alors que l’édifice menace toujours de s’effondrer puisqu’il n’a pas encore été solidifié, y faire passer à proximité entre 5 et 10.000 personnes serait relativement dangereux. Le symbole lui, est particulièrement fort. Si certains gilets jaunes appellent au respect, d’autres comme Jérôme Rodrigues, ont souhaité surfer sur la polémique, pointant du doigt les millions d’euros récoltés pour l’édifice, invitant les donateurs à faire de même pour « les Misérables », en référence à l’ouvrage de Victor Hugo.

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