En France, suite à un pic dans la violence des manifestations de Gilets jaunes, le gouvernement Macron prenait à coup de Loi et de décret, des mesures drastiques censées éviter à l’avenir les débordements observés au cours de protestations précédentes. Ces mesures ayant induit une montée en puissance de la répression policière vis-à-vis des manifestants, étaient depuis décriées par bon nombre de d’institutions et d’organisations tant nationales qu’internationales.
Reporters Sans Frontières dit non à la violence envers les journalistes
RSF est une organisation associative crée en 1985 en France, et reconnu d’utilité publique dans le pays depuis 1995 ; dotée d’ « un statut consultatif » auprès de nombreuses institutions et organisations internationales, elle se veut le porte-étendard de la Liberté d’expression journalistique, à travers le monde. Au cours de son classement 2019 des pays les plus respectueux de la liberté d’expression, l’organisation, malgré une remontée d’un rang de la France, 32 ème cette année contre 33 ème mondiale, rapportait un « Un niveau inédit de violences lors des manifestations de “gilets jaunes » ; ajoutant que « nombre d’équipes de télévision n’osent plus afficher leur logo ni couvrir les manifestations sans être accompagnées de gardes du corps ».
Pour RSF, les journalistes quels qu’ils soient étaient de trop pris à parti par les forces policières sur le terrain , alors qu’il ne faisait que leur travail de rapport d’information. « 88 violences policières contre les journalistes », en brimades et molestages, blessures de balles LBT ou de « grenades de désencerclement » à l’occasion de la couverture des manifestations de Gilets jaunes, aurait répertorié Reporters Sans Frontières. Aussi l’association appelle-t-elle les politiques à plus de retenue vis-à-vis de ces ‘’missionnaires ‘’ de l’information que sont les journalistes, en un « plaidoyer(…) pour la qualité du cadre légal et de la sécurité des journalistes » en France.
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