Les béninois sont conviés aux urnes le dimanche prochain. A quelques jours de ce scrutin, l’opposition qui en est exclue, continue de clamer haut et fort, qu’il n’y aura pas d’élection sans elle. C’est ce qu’a encore martelé Guy Mitokpè ce matin sur les ondes de Frissons radio. « Nous continuons de dire qu’il n’y aura pas d’élection le 28 avril parce que pour nous, c’est ce qui doit être » a laissé entendre le parlementaire qui se prêtait aux questions d’une journaliste de la chaîne.
« Un déni de démocratie »
Le secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir demande au peuple de comprendre que personne ne luttera pour la démocratie à sa place. « Dans une nation comme la nôtre , lorsque vous constater des préjudices, des défaillances démocratiques, vous devez vous appuyer sur les textes de la République. Il y a un texte aujourd’hui, sur lequel tout bon démocrate doit se rabattre pour défendre la démocratie. C’est l’article 66 de notre constitution. Pour moi, ce n’est pas une affaire de 83 personnes. C’est une affaire nationale » a-t-il déclaré.
« Partisan de la non-violence »
Ce qui se passe aujourd’hui, est « un forfait de trop ». Écarter tous ceux qui ne sont pas soumis est un « déni de démocratie » poursuit le député. Quand on lui demande ce qu’il fera si les élections se tiennent néanmoins sans l’opposition, il s’empresse de dire, qu’il est « partisan de la non-violence ». Cependant, l’opposition continuera de se battre avec les armes que lui confère la constitution assure-t-il. L’homme a conclu en ces termes: « Lorsqu’une démocratie est corrigée, rectifiée, elle n’est plus une démocratie ».
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