Hier 22 avril, l’Ukraine état de l’Europe de l’est élisait, son nouveau Chef d’état en la personne de Volodymyr Zelensky, 41 ans, juriste de formation et humoriste. Zelensky remportait l’élection présidentielle ukrainienne avec 73% des suffrages, contre seulement 25 % pour le président sortant Petro Porochenko. Un revers cinglant pour un politique qui avait fait de la défiance à l’égard du Kremlin, son leitmotiv.
Vers un rétablissement des relations Russo-ukrainiens ?
Selon la presse internationale, les relations entre les deux pays étaient au beau fixe avant 2014, l’Ukraine recherchant ardemment la collaboration et le partenariat avec le Kremlin. Mais, depuis l’annexion de la Crimée en 2014, les donnes politiques et diplomatiques changèrent du tout au tout. La Russie devenant, un état ‘’agresseur’’, un état de chose qui ne changera guère puisque la Russie continuera avec ses velléités expansionniste avec l’occupation de la région de Donbass, dans l’est de l’Ukraine. Une demi-douzaine d’année de tensions, que selon les observateurs, le nouveau changement à la tête du pays, pourrait désamorcer.
Cependant, de l’avis de nombreux analyste ; le nouveau président, Volodymyr Zelensky, dont les seules expériences politiques se limiteraient à jouer le président dans une émission télévisée populaire ; et dont le programme politique n’était pas très défini ; pourrait mener une politique plus à l’avantage de la Russie que de l’Ukraine. Mais pour Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin ; en des propos rapportés par un média international, « Il est trop tôt pour évoquer (…) la possibilité d’un travail en commun », qui dénoterait la volonté pour la Russie de jouer la carte de la prudence avec le nouvel Homme fort de l’Ukraine.
Zelensky ? Un bien pour un bien pour Poutine
Le président russe, Vladimir Poutine serait doublement satisfait des résultats des élections d’abord parce que, Porochenko, avait été évincé et ‘’sans les honneurs’’ et également parce qu’en face désormais il y avait un ‘’jeunot’’. Selon la presse ukrainienne, Porochenko avait déclaré au cours d’un meeting, que « Poutine rêvait d’un président novice, faible, non préparé. Plus le président ukrainien est faible, plus le président russe est fort ».
Le fait est que, selon le politologue russe Andrei Piontkovsky, avec Poutine, « la Russie tentera toujours de contrôler l’Ukraine, (…) Poutine semble déterminé à ne conclure aucun accord qui renforcerait la souveraineté de l’Ukraine, et l’Ukraine ne fera aucun accord pour réduire la souveraineté de l’Ukraine », reste donc à Volodymyr Zelensky de redistribuer les cartes.
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