Jean-Marie Le Pen : emplois fictifs, détention illégale d’armes, les ennuis s’enchaînent

Il va être jugé aujourd’hui même. En effet, l’ancien patron du Front National, Jean-Marie Le Pen, va être entendu par le tribunal correctionnel de Nanterre afin de répondre pour des faits de détention illégale d’armes. Une information conformée par le Parisien, qui rappelle qu’un incendie aurait déclenché toute cette procédure judiciaire.

En effet, en 2015, dans sa propriété de Rueil-Malmaison, Jean-Marie Le Pen déclare un incendie. Sur place, plusieurs armes seront alors retrouvées, dont un lanceur de balles de défense, deux pistolets semi-automatiques, un fusil à pompe, un revolver américain et quelques munitions. Interloqués, ces derniers signaleront alors leur trouvaille auprès du parquet qui entamera une série de poursuites. 

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Jean-Marie Le Pen, des armes retrouvés

Mais ce n’est pas tout. En effet, le parquet national financier a également déposé plainte après que, toujours en 2015, certains de ses agents aient, là encore, découvert une arme dans les bureaux de Jean-Marie Le Pen. À l’époque, ces derniers enquêtaient sur de possibles faits de blanchiment de fraude fiscale. Sur place, un pistolet 9mm sera alors mis à jour.

Le RN, visé par une enquête pour emplois fictifs

Enfin, Jean-Marie Le Pen est également visé par une enquête portant sur des soupçons d’emplois fictifs d’assistant d’eurodéputés du Front national. Toutefois, ce dernier a préféré décliner l’invitation et ne se rendra donc pas devant les juges en ce 11 avril 2019. Une décision qu’il a lui-même justifié dans une lettre, assurant faire valoir un recours qu’il a formé contre la levée de son immunité parlementaire. Toutefois, le juge en charge de toute cette affaire a confirmé avoir demandé la levée de cette immunité, pour les chefs suivants, « abus de confiance, escroquerie en bande organisée et travail dissimulé ». 

Il ne se présentera pas à sa convocation

Ce dernier n’a toutefois rien fait en ce qui concerne les accusations de « détournement de fonds publics et complicité », des faits visés par l’information judiciaire actuellement en cours. Résultat, Jean-Marie Le Pen estime qu’il a le droit de faire valoir cet acquis. Pour rappel, la famille FN/RN est soupçonnée d’avoir rémunéré ses collaborateurs parlementaires en détournant les fonds de l’Union européenne afin de permettre au parti d’économiser sur les salaires. L’idée était ainsi de proposer un contrat d’assistant parlementaire afin que ce soit l’UE qui reverse directement ces mensualités.

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