1er Mai en France : des gilets jaunes tentent de prendre un commissariat

Ce mercredi du 1er mai est placé sous haute tension en France ou le gouvernement s’attend à devoir faire face à un cortège de manifestants, groupé à des gilets jaunes et des black blocs. Des casseurs qui n’ont en fait rien à voir avec les revendications de ce traditionnel défilé et qui sont là pour faire de Paris, « la capitale de l’émeute ».

Les premières informations ont ainsi fait état de la présence de 1 000 à 2 000 membres de ce groupuscule au sein des manifestants. Face à la menace représentée, le gouvernement n’a pas tardé à réagir et a, dès hier, procédé à de nombreuses fouilles, contrôles et autres vérifications. Aujourd’hui, ils étaient d’ailleurs 7 400 représentants des forces de l’ordre, dispersés dans les rues de la capitale. Un contingent encore jamais vu pour une manifestation du 1er mai en plein Paris.

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Besançon, théâtre de scènes dangereuses

Si d’autres villes ont été placées sous surveillance, comme Rennes, Toulouse ou encore Nancy, c’est du côté de Besançon que tous les regards se sont tournés. En effet, sur place, 200 à 300 gilets jaunes ont tenté de s’introduire dans un commissariat de la ville et de s’en emparer. Les gendarmes, présents au même moment, n’ont pas hésité à faire usage de bombes lacrymogènes afin de repousser ces derniers qui, en marge du défilé, s’étaient ainsi mis en tête de marquer le coup.

Police et manifestants se font face

À l’heure qu’il est, si les manifestants n’ont pas réussi à entrer dans les locaux de police, ces derniers continuent de l’attaquer. Une récente vidéo Twitter, publiée à 16h10 confirme le constat selon lequel la situation serait relativement tendue sur place. Entre charges et lacrymogènes, les manifestants et les policiers – gendarmes se font face avec une rare violence.

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