Deux touristes français et leur guide béninois, n’étaient pas revenus, le 1er mai dernier d’une promenade dans le parc national de Pendjari, un parc animalier situé dans le Nord du Bénin, à la frontière avec le Nord du Burkina faso. Quatre jours plus tard, le corps sans vie de Fiacre Gbédji le guide était retrouvé et Neuf jours plus tard, une opération commando, qui aurait nécessité la coordination et la participation de plusieurs centaines de personnes, permettait de libérer les otages au Burkina Faso.
Une opération réussie…
Dans un communiqué publié vendredi, le président français Emmanuel Macron présentait ses condoléances aux deux soldats français, Cédric de Pierrepont et Alain Bertoncello, qui avait perdu la vie au cours de l’opération, remerciait les autorités burkinabé et béninoise de leur coopération à la mission et leur réitérait le soutien de la France dans la lutte contre le terrorisme dans la région du Sahel. Une opération qui selon le général François Lecointre, Chef d’État-Major des Armées françaises, aurait sollicité « objectivement de l’ordre de 200 personnes » avec pour principal objectif d’aller « retirer à l’ennemi (…) sa capacité logistique » ; les otages. Les deux otages français mais aussi, rapporte un média international, un américain et un sud-coréen.
Le parc national de Pendjari située à Tanguiéta, au Nord du Bénin, abrite la majeure partie de la population de lions d’Afrique de l’Ouest restante dans le monde. Sa localisation couvrant une vaste réserve faunique à cheval sur le Burkina Faso et du Niger, et les derniers évènements incitant, l’Etat béninois comme nous l’avons mentionné dans un précédent article, aurait décidé de renforcer la sécurité locale de African Parks, l’organisation à but non lucratif qui gère le parc cet des réserves dans neuf pays africains ; par un contingent militaire affecté spécialement à cet effet
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