Alors qu’ils se sont récemment exprimés au sujet de l’individu suspecté d’avoir organisé et mis en place, Christophe Castaner, actuel ministre français de l’Intérieur et son prédécesseur, Gérard Collomb, ont été recadrés par le procureur de Paris. En effet, la justice a rappelé qu’elle était bien la seule capable de dire si une personne était coupable, ou non.
Pour rappel, le 24 mai dernier, une explosion d’un colis piégé a eu lieu dans la ville de Lyon. Très vite, une chasse à l’homme s’est alors mise en place. En effet, les forces de l’ordre disposaient de certains clichés du principal suspect et, après trois jours d’enquête, ont réussi à remonter jusqu’à lui. Très vite, Castaner a alors affirmé n’avoir « aucun doute » concernant la responsabilité avérée de ce jeune homme de 24 ans.
La justice rappelle Castaner et Collomb à l’ordre
Une sortie qui a passablement agacé la justice. En effet, Rémy Heitz a profité de ces déclarations afin de rappeler qu’il était le seul susceptible de rendre public, des éléments-clés de l’enquête. En outre, celui-ci a également rappelé qu’il existait la présomption d’innocence et qu’à ce jour, le principal suspect de cette affaire, n’a pas encore été jugé et donc, reconnu coupable. Résultat, Heitz a appelé l’actuel membre du gouvernement à la retenue. Un message qui était également adressé à Gérard Collomb, l’ancien pensionnaire de la place Beauvau et « premier flic de France« .
En effet, le maire de Lyon a provoqué la colère du porte-parole du ministère de la Justice. Interrogé à la radio, ce dernier a dévoilé certaines données de l’enquête, notamment en ce qui concerne les avancées des investigations. Sur Franceinfo, Collomb avait effectivement assuré que le suspect « pas de signe extérieur qui montre une radicalisation par le passé« . Face à ces révélations, Youssef Badr est ainsi monté au créneau, rappelant que cela n’était pas le rôle d’un maire de révéler ces informations.


