Gilets jaunes : traînés devant les tribunaux, ils font leur mea culpa

Archives (photo d'illustration) (photo AFP)

Le mouvement de protestation des gilets jaunes continue toujours de faire parler de lui. Après les nombreuses manifestations enregistrées en France où certaines se sont caractérisées par d’énormes dégâts, des membres répondent de leurs actes devant les autorités judiciaires du pays. Quatre d’entre eux, étaient présents ce mercredi 29 mai devant le tribunal correctionnel. Il leur est reproché d’avoir défoncé le 5 janvier dernier la porte de l’ancien porte-parole du gouvernement Macron.

« Sic’était à refaire, je ne le ferai pas »

On peut retenir selon une publication faite par Europe 1, sur cette séance que ces gilets jaunes ont reconnu leur tort. Certains affirment qu’ils n’oseraient plus s’adonner à cet exercice si c’était à refaire. Le média est revenu sur la scène du 5 janvier et a réussi à décrire sur la base des confidences faites par les accusés le rôle joué par chaqu’un d’eux. «Je n’ai pas du tout réfléchi à mes actes et si jamais c’était à refaire, je ne le ferai pas » a notamment indiqué aux enquêteurs Romain l’un d’entre eux.

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Comme lui, Thomas, Jonathan et Sylvie la seule femme du groupe, sont poursuivis pour vol aggravé et dégradations. L’âge des mis en cause en compris entre 21 à 54 ans. Si certains ont attribué leur acte à « l’euphorie », d’autres ont confié qu’ils ne connaissaient pas la nature du bâtiment qu’ils avaient attaqués. «On criait, on faisait les cons, je ne savais pas que c’était un bâtiment officiel. » indique l’un des mis en cause.

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